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Nous attendons nos filles qui
arrivent ce
soir vers 19h. L’impatience
règne ! Nous sommes arrivés à Bali
avant-hier soir.
Nous retrouvons
les charmants sourires et cette ambiance particulière des rituels
sacrés du
quotidien. Contrairement aux autres îles de l’Indonésie qui sont
majoritairement
musulmanes, Bali est hindouiste. Mais
c’est
un hindouisme typiquement balinais qui ne ressemble en rien à celui de
l’Inde. Chaque
jour, à tous moments, en n’importe quel endroit (dans une voiture, sur
un
trottoir, à l’entrée de la maison…), les balinais posent des offrandes
à
l’intention des divinités, de la nature, de la mer, des volcans, des
vivants et
des morts. Il faut faire attention
lorsqu’on marche de
ne pas écraser
ces petits paniers en feuilles de bananiers, remplis de fleurs, de
grains de
riz ou autres nourritures, d’encens (qui font d’ailleurs le régal des
oiseaux).
A cela s’ajoute dans chaque
lieu (maisons,
hôtels, magasins…)
un autel approvisionné d’offrandes chaque matin.
Nous avons trouvé un charmant
petit hôtel
dans le style
balinais. Sympa non ?
Legian,
mardi 17 janvier Chloé et Lola sont arrivées et
c’était de
très belles
retrouvailles. Nous avons pu les accueillir dans un grand bungalow avec
3
chambres sur 3 niveaux. C’est super d’être tous ensemble dans un lieu
aussi
agréable.
Il fait très chaud et très beau
depuis leur
arrivée alors
que les 2 jours précédents, nous avions eu de gros orages de mousson. Pourvu que ça dure. Pour se remettre du décalage,
c’est
farniente, piscine et
massages. Elle est pas belle la vie ! Hier soir, nous avons fêté
l’anniversaire de
Chloé. Aujourd’hui, nous partons à
Padangbai, petit
village sur la
côte sud-est de l’île. Nous espérons pouvoir faire du snorkelling (plongée avec palmes,
masque et tuba) et voir
de très beaux fonds sous-marins. Padangbai,
mercredi
18 janvier Nous avons longé la côte
sud-est. Par
endroit les paysages
étaient très beaux, la mer à droite, des rizières à gauche. Padangbai
est un
petit village au fond d’une baie. La plage sert de port aux
« prahus », bateaux traditionnels balinais qui
ressemblent à
des pirogues
à balancier.
Aujourd’hui, un très
sympathique
propriétaire de
« prahu » nous a proposé une excursion pour faire du
snorkelling. Nous
voilà partis à 10h sous
un beau soleil et
une mer aux eaux turquoise.
Nous allons passer 2h à nous
émerveiller.
Les coraux sont un
peu ternes, par contre, il
y a vraiment
de nombreuses espèces de poissons tropicaux aux couleurs magnifiques.
L’eau est
chaude, on se croirait de gros poissons dans un immense aquarium. Nous
sommes
vraiment ravis. Pour la première fois, nous
testons notre
caméra en mode aquatique ! ci-dessous
quelques spécimens en photos et ici en vidéos :
et les plus surprenants de tous:
Ce matin, nous avons profité de
Padangbai et de la
vue sur cette belle petite baie
couverte de bateaux traditionnels.
Le
ciel est davantage couvert mais pourtant l’eau garde une très belle
couleur.
C’est un endroit tranquille et agréable. Dans une petite rue, nous
voyons le manège
pour enfants le
plus drôle et original que nous n’ayons jamais vu, qui fonctionne à
l’énergie
« humaine » !!! Puis nous partons pour
la ville d’Ubud qui se situe à l’intérieur des
terres. En route, nous visitons le
temple « Goa
Lawah ».
Il a été construit devant une grotte qui abrite des milliers de
chauve-souris.
Les temples balinais sont aussi très spécifiques. Ils sont très
vivants. Il y a
des cérémonies très souvent. Chacun, femme, homme, enfant, porte un
vêtement
traditionnel.
Pendant les cérémonies, il y a toujours des
musiciens qui utilisent un ensemble
instrumental
appelé « gamelan ». Cette musique est présente
partout, en
fond, à
Bali (dans les restos, les magasins, les hôtels). Nous sommes arrivés à Ubud,
ville réputée
pour être le cœur
de l’art balinais. Elle est très connue pour ses peintres (musées et
galeries),
ses spectacles de danse et son artisanat. Ici, tous les commerces,
restaurants et
hôtels sont
esthétiquement très beaux. Il y a de la recherche dans la déco, les
jardins. Il
y a beaucoup de
sculptures. Pour notre première nuit, nous
avons trouvé
un hôtel avec un
magnifique jardin mais nous prospecterons pour en trouver un autre pour
les
jours suivants car en journée, il y a des travaux juste en face. Et
puis cela
nous donnera l’occasion de visiter de très beaux endroits. Nous essaierons aussi de
retrouver les deux
petits hôtels que nous avions connus en 2001. Nostalgie, quand tu nous
guettes… Ubud, vendredi 20 janvier Hier soir, nous avons retrouvé
ces fameux
petits hôtels qui
sont devenus plus grands et qui surtout se sont équipés chacun d’une
piscine.
Nous avons encore un coup de cœur pour celui qui se situe près de la
forêt des
singes. Le jardin est magnifique et les singes s’y aventurent encore.
Nous
pensons à Marlène, Jean-Marc, Thomas et Sarah car ici nous avions
vraiment
passé du bon temps !
Nous avons loué des motos et
nous sommes
partis dans la
campagne au nord d’Ubud. Décidément, c’est bien à Bali
que nous
aurons vu les plus
belles rizières d’Asie !!!
Nous avons eu des problèmes
d’internet à
Ubud puis des
hôtels sans Wifi ensuite. Alors voici un condensé de ces
derniers
jours en
famille qui sont passés à toute vitesse car nous avons vraiment profité d’être tous les
quatre ensemble et
c’était bien agréable ! Nous avons passé 4 nuits au
« Wenara
Bali
Cottage » à Ubud. Tous les jours, au moment du
petit déjeuner,
des singes,
petits et grands, s’aventurent dans le jardin. Ils jouent, sautent dans
tous
les sens mais surtout ils guettent pour attraper de la nourriture et en
attendant
ils mangent les graines et les fleurs. Lorsque le jardinier arrive, ils
le
reconnaissent aussitôt et détalent tous, à toute vitesse, en direction
de leur
forêt. Voir la vidéo: clic
! Nous avons apprécié de nous
poser dans cette
belle petite
ville et surtout de retourner nous balader en moto dans la campagne
alentour
qui est vraiment magnifique, pleine de vallons à la végétation
luxuriante, de
rizières avec des tons de vert extraordinaires (on aurait envie de
prendre des
photos tous les 100m !!! ) de temples, de petits villages et surtout de villageois
ou de paysans dans
leurs champs qui nous adressaient de grands bonjour !
Au creux d’un vallon, un temple
avec des
sources où les gens
viennent faire leur toilette.
Mardi, nous sommes partis à
Amed, petit
village en bord de
mer à l’est de Bali pour faire à nouveau du snorkelling. Cet endroit
est connu
pour avoir plusieurs sites très riches en espèces sous-marines,
différentes de
ce que nous avons pu voir à Padangbai. Nous
avons fait
3 h
de voiture avec un chauffeur très sympathique qui nous a parlé de la
vie et des
coutumes à Bali. En route, nous avons traversé de beaux paysages avec
toujours
en fond, le Mont Agung, le volcan de plus de 3000m. Lorsque nous avons
approché
de la côte, le vent était
de plus en
plus violent et lorsque nous sommes arrivés à Amed, la mer était
déchainée. Les pêcheurs ne pouvaient pas
sortir et les
bateaux à
balancier étaient tous posés sur les plages de sable noir. En effet, à
Amed,
(comme sur d’autres plages de Bali) à cause de la proximité du volcan,
le sable
est noir, vraiment noir. C’est assez surprenant. Nous avons trouvé un petit
hôtel donnant
directement sur la
plage avec une petite piscine. Nous nous sommes installés en espérant
une mer
calme pour le lendemain. Nous pouvions quand même profiter du jardin et
de la
piscine car il faisait chaud et beau.
Malheureusement, le vent très
violent ne
s’est pas calmé. Il
y a même eu plusieurs coupures de courant assez longue. Pas de chance, nous ne pouvons
pas faire de
plongée d’autant
que la « tourista » a, en plus, décimé nos
troupes !
Alors nous
nous sommes reposés avec le son très
puissant des vagues en fond. Nous avons eu la visite d’un
crabe en pleine
nuit dans notre
chambre. On ne sait pas par où il est rentré ! Il a fini la
nuit
dans un
sac plastique et a retrouvé la liberté sur le sable noir au matin. Nous avons passé 2 nuits à Amed
puis nous
sommes arrivés
hier à Kuta, une ville proche de l’aéroport. Car le temps passe très vite,
trop vite.
Chloé et Lola
repartent demain ! Nous avions réservé un hôtel
parmi une large
gamme proposée
et une fois arrivés, nous réalisons que c’est celui que nous avions
déjà
fréquenté en 2001. Quel hasard car ici les hôtels sont très très
nombreux. Il a
été bien rénové. Il a un très beau jardin et une belle piscine. Il sera
bien
confortable pour terminer notre séjour familial.
Kuta,
lundi 30
janvier janvier Samedi soir, nous avons quitté
les filles à
l’aéroport. Nous
avons vraiment passé
deux belles
semaines. Depuis, nous avons trouvé un
petit hôtel avec internet
dont nous avions absolument besoin
pour préparer la suite de notre voyage. Notre visa indonésien se
termine le 11
février. Nous avons décidé de terminer
notre périple
asiatique sur
l’île de Lombok qui fait face à Bali. Nous voulions prendre le ferry
dès demain
et puis aujourd’hui, en nous baladant, nous avons constaté que les gens
décoraient de grandes perches de bambou pour les disposer devant les
maisons.
Nous apprenons que ce sont les préparatifs d’une grande fête qui a lieu
tous
les 210 jours et qui débute le 1er février.
C’est l’une des
fêtes
les plus importantes de l’île :
« Galungan ». Cette fête
célèbre
la création de l’univers et à cette occasion les balinais croient que
les
divinités et surtout les âmes des ancêtres leurs rendent visite. Alors nous différons notre
départ à Lombok
au 2 février. Nous avons dû également décider
d’un
itinéraire en
Australie, notre prochaine destination. Le pays est tellement vaste
qu’il est
impossible de le sillonner de toute part en un mois. Nous devons donc
faire un
choix donc des impasses ! Difficile dilemme ! Tenant compte des conseils
d’autres
voyageurs et surtout d’australiens,
nous avons finalement décidé de descendre la côte est, de Cairns
jusqu’à
Sydney. En comptant quelques incursions dans les terres, ce parcours
représentera environ 3 000 km. Nous nous renseignerons sur
place des tarifs
pour envisager
une excursion dans « le centre rouge »aborigène et
voir ses
fameuses
montagnes sacrées mais c’est pile au centre de cette immense île, si
loin de
tout, mais si attirant quand même ! Nous verrons le moment
venu. En attendant, nous prendrons
l’avion le 11
février pour la
ville de Cairns, l’un des meilleurs accès à la Grande Barrière de
Corail, 8ème
merveille du monde tout de même ! Kuta,
mercredi 1er
février Aujourd’hui commence la grande
fête de
Galungan » qui
ouvre un cycle de festivités de 10 jours. C’est une fête familiale. De
nombreux
magasins sont fermés car les gens retournent chez eux pour
« accueillir
toutes les divinités et les âmes de leurs ancêtres » qui selon
eux
reviennent sur terre pour participer aux festivités, s’amuser et
profiter des
offrandes. Nous
logeons dans un petit
hôtel familial justement et hier nous avons vécu toute la journée de
préparation. Toutes les décorations sont
fabriquées à la
maison avec des
feuilles de palmier. La dame de la maison fait cela avec une dextérité
incroyable. Il y a eu aussi toutes les préparations d’offrandes de
fleurs et de
fruits.
Chaque maison prépare son
« penjor », ces grandes
tiges de bambou arquées et décorées, puis va le dresser dans la rue. Nous avons loué une moto pour
aller
ressentir l’ambiance de
cette journée dans les campagnes. Toutes les routes étaient décorées
avec des
« penjor ». Certains étaient très sophistiqués. Tous
les gens
se
déplaçaient en tenues traditionnelles avec leurs offrandes.
Nous sommes allés jusqu’au
temple de Tanah
Lot, sur la côte
ouest. C’est un des temples les plus célèbres de Bali. Il se situe sur
un
rocher au bord de la mer. A marée haute, il est complètement entouré
d’eau. Malheureusement, un bel orage
de mousson
nous a surpris en
arrivant sur le site. Nous avions prévu un circuit
plus long mais
nous avons
profité d’une accalmie pour rentrer car le ciel restait bien menaçant. Ile
de Lombok, Ce matin, nous nous sommes
levés à l’aube
pour aller sur
l’île de Lombok. L’embarcadère des départs est à 1h30 de Kuta. Dans un premier temps,
nous pensions prendre
le ferry avec 5h de
trajet annoncées
puis il fallait prévoir encore au moins 1h pour atteindre la ville où
nous
avons choisi de nous poser. Finalement, nous avons
privilégié le
« speed
boat », une formule plus onéreuse mais nettement plus rapide
(1h30). Nous
étions les 2 seuls passagers à vouloir débarquer sur Lombok, tous les
autres
allant sur les îles Gili, très réputées pour la plongée. Nous
avons été débarqués dans un endroit
isolé, pas au cœur d’un village. Nous nous sommes donc retrouvés sur un
ponton,
dans une très jolie petite baie, entourées de cocotiers. Mais un peu…
seuls ! Et le gros bémol était que contrairement à ce qu’on
nous
avait dit
à Kuta, il n’y avait pas de transports locaux pour rejoindre notre
destination.
Profitant de la situation, des personnes
proposaient
de nous emmener dans
une voiture privée mais à des prix prohibitifs.
C’était
très contrariant de se sentir coincés comme ça. Alors nous avons décidé
d’essayer de faire
du stop ! et
très vite une voiture transportant un jeune français
et un jeune chilien, nous
a emmenés
« à bon port » cette
fois !!! Malgré ce contretemps, après
avoir suivi une
route sinueuse
surplombant une côte magnifique avec de belles plages et des eaux
turquoise,
nous arrivions vers midi à Senggigi, petite station balnéaire de la
côte ouest.
Cet après-midi, nous avons fait
une longue
balade en bord de
mer. Il y a une succession de baies avec des eaux
calmes.
Par contre, lorsque la terre s’avance
dans la mer, pour former la baie suivante, les vagues se croisent et il
y a à
cet endroit de gros rouleaux. C’est difficile à décrire mais très beau
à
voir ! On aperçoit au loin, la
silhouette du mont
Rejani, le volcan
qui culmine à plus de 3700 m.
Île de Lombok, Hier soir, nous avons mangé
dans un petit
resto avec en fond
sonore « les exploits vocaux » de chanteurs amateurs
qui
« s’essayaient »
dans un Karaoké,
ouvert sur la route
juste en face de nous. Pour certains c’était si catastrophique que nous
avons
bien rigolé. Aujourd’hui, nous avons loué
une moto pour
explorer l’île. Auparavant nous avions changé
d’hôtel, d’une
part pour
trouver un meilleur rapport « qualité-prix » et
surtout pour
s’éloigner de
la boîte de nuit toute proche dont les « boum boum »
ont
perturbé Mon
sommeil car Marc lui n’a rien entendu ! Lombok se situe à l’est de Bali
et a environ
la même
superficie. Par contre, elle n’a pas eu le même développement touristique et elle est
beaucoup plus pauvre.
C’est l’agriculture et la pêche qui dominent l’économie. Notre balade
en moto
de cet après-midi nous l’a confirmé. On retrouve un peu ce que l’on a
pu voir
dans la campagne au Laos ou au Cambodge
au niveau de la vétusté de certains habitats et puis
tous
les animaux
sont en liberté et vaches, poules, volailles, traversent les routes à
leur bon
gré. Nous avons décidé de refaire la
route de la
côte qui nous
avait semblé si belle hier en voiture et effectivement
les paysages sont magnifiques. On monte puis
on redescend au niveau de la mer en suivant une succession de collines
et on a
parfois de magnifiques points de vue sur des plages aux eaux superbes
mais
incroyablement DESERTES ! En arrière-plan, les collines sont
luxuriantes. Ici, les vaches broutent…sous
les
cocotiers ! Actuellement, c’est la saison
des pluies.
Nous sommes partis
sous un beau ciel bleu. Nous avons vu un gros nuage noir au-dessus de
la mer. Le nuage avançait très vite
vers les terres
et des gouttes
énormes se sont mises à tomber. Nous nous sommes arrêtés en bord de
route, sous
un gros arbre pour ranger l’appareil photo et nous avons tout de suite
été
invités à nous mettre à l’abri par les habitants de la maison juste en
face.
Heureusement ! car c’était vraiment un super orage de mousson.
Il
a duré
un quart d’heure seulement car je suppose que le nuage continuait son
avancée
rapidement mais c’était intense ! Nous étions bien sous ce
« gazebo », cet abri
sur petits pilotis recouvert d’un bon toit en
feuilles de palmier que l’on trouve partout en Asie devant les maisons.
Il y
avait là 3 enfants et leur père, le petit dernier de 3 ans se
réveillait de sa
sieste et se demandait bien qui étaient ces deux blancs. Lorsque le
soleil est
réapparu aussi soudainement qu’il s’était caché, nous les avons
chaleureusement
remerciés car nous avons pu repartir complètement secs, ce qui n’était
vraiment
pas le cas des gens qui passaient sur la route. Île de Lombok, Aujourd’hui, il a plu toute la
journée ! Alors
repos, lecture et surtout nous en
avons profité pour chercher
des documents sur l’Australie car concernant cet immense pays, nous avons tout à apprendre.
Nous avons surtout étudié
comment nous
allons nous déplacer
et finalement nous avons opté sur la formule la plus souvent utilisée
par les
voyageurs à savoir la location d’un van. Cela revient moins cher que
les hôtels
et il y a énormément de camping où d’aires d’accueil. Nous revivrons
ainsi les
joies du camping !!! Marc étudie les différents
modèles de vans
proposés. Sur
internet il y a les plans d’aménagement en mode jour et en mode nuit.
Il y a
les photos des véhicules. Nous hésitons entre le très stylé années 70,
« Hippie
Camper Van » et le très mignon « Spaceship »
orange ! A
suivre … !!!
Le Vote
est clos !!! Vous avez été 2
325 024
à voter BRAVO et
merci de votre aide. Malheureusement
égalité parfaite !!! 1 162 512 voix pour le Hippie Camper
Van et 1 162 512 voix pour le SpaceShips !!! Heureusement
la voix de Lola comptant double elle permet de vous départager
!!! C'est
donc le SpaceShips qui l'emporte … Et on va en plus tricher
un peu car entretemps nous avons trouvé le même
véhicule mais d'une couleur différente mais surtout moins cher, le Jucy
Crib, en
voici la photo et ce lien qui
permet de le voir en situation : cliquez
ici Île
de Lombok, Aujourd’hui, grand soleil au
réveil ! Alors nous en profitons pour
faire la plus
grande balade en
moto que nous avions prévue : traverser l’île jusqu’à la côte
sud.
Nous
avons eu une très belle journée et avons encore attrapé des coups de
soleil sur
les bras !!! Nous savons qu’il fait -10° en
France et
nous
compatissons ! Lombok est habitée à 90 pour
cent par la
communauté
« sasak » musulmane, les 10 pour cent restant se
partagent
entre
balinais, chinois et arabes. Les sasaks pratiquent
un islam très spécifique car il se
mêle aussi d’autres croyances. Par exemple, ils dédient des cérémonies
au
volcan, les jours de pleine lune. Sur notre chemin, nous avons vu
de
nombreuses mosquées dans
des styles très différents. colorée… ou en bois et bambou,
recouverte de chaume Nous avons croisé des villages
avec des
habitations sasak
traditionnelles.
Un grenier à riz avec un gazebo
dessous Une
charmante
dame nous a montré sa cuisine Une tisseuse Puis nous avons continué la
route en
direction de la côte Nous avons longé un très grand
cimetière de
la communauté chinoise,
aux tombes très colorées. C’était un lieu très calme, avec la mer au
loin, peu
fréquenté aujourd’hui sauf par les vaches et les chèvres qui
s’occupaient des
mauvaises herbes ! Enfin, nous sommes arrivés sur
cette côte
sud, sauvage, avec
encore de magnifiques plages désertes…enfin pas tout à fait. Repos bien mérité Au retour, nous avons eu un
très court
orage. Heureusement
qu’il y a partout des gazebos partout pour s’abriter. Le nuage passé et le soleil
revenu, nous
sommes rentrés en
longeant de grandes rizières d’un vert éclatant.
Senggigi,
lundi 6
février Encore grand beau temps
aujourd’hui. Nous avons décidé d’aller
visiter le centre de l’île au
hasard des petites routes en partant vers l’est. Et on a fait une superbe balade
qui nous a emmenés au fil de
plusieurs villages et après avoir bien grimpé, dans celui où la route
s’arrête.
De là nous avions une très belle vue sur les montagnes alentour et on
pouvait
apercevoir la mer à l’horizon.
Nous avons eu un super accueil
des gens qui ne doivent pas
souvent voir de touristes ici. C’est sans doute pour cela que les
enfants nous
dévisageaient par contre avec un peu d’inquiétude. C’est là qu’on
réalise que
nos visages sont vraiment différents. En route, nous nous sommes arrêtés à côté d’une école. Des garçons jouaient dans la cour. Nous pensions que les cours
étaient terminés
mais un professeur nous a accompagnés dans une classe et un groupe de
filles
travaillaient là, seules, avec application (ah le sérieux des filles,
c’est
universel alors ?!) Elles se sont autorisées un
moment de relâchement à notre
arrivée mais pour la photo, elles se sont aussitôt remises au
travail ! celà faisait longtemps que nous
n'avions pas vu de classe. Serais-je en manque ??? !!!
Dans ces villages, il y avait
de nombreuses fabriques
utilisant le bois et le bambou pour la construction de meubles et dans
un
village en particulier de gazebos (les abris extérieurs) Nous avons suivi la
quicaillerie ambulante.
Île de
Lombok, Encore grand beau temps
aujourd’hui. Mais nos fesses ont
souffert hier, car, mine de rien, nous avons dû faire pas mal de
kilomètres ! Alors REPOS !!! Île de
Lombok, Pour notre dernier jour à
Lombok, nous avons décidé de
retourner dans la campagne au centre de l’île avec pour destination un
village
dans lequel il y
aurait le pavillon d’un
ancien roi, entouré d’un grand bassin et d’un beau parc, appelé
« le
palais des eaux ». Arrivés dans le village en
question, déjà bien perdu,
personne ne parlait anglais et ne comprenait où nous voulions aller. Et
ce
n’est pas faute de bonne volonté parce que tout le monde a voulu nous
aider,
s’est mis à parler autour de nous, à réfléchir, à même passer un coup
de
téléphone à une connaissance et soudain une jeune fille a semblé
trouver ce que
nous cherchions. Avec quelques mots d’anglais, elle nous a expliqué que
c’était
encore un peu loin (c’était fort possible car notre guide du routard
n’est pas
toujours fiable) mais que c’était très joli. Alors nous voilà repartis, avec
le nom du lieu écrit en
indonésien pour pouvoir demander notre chemin, ce que nous avons fait
plusieurs
fois (comme à chaque sortie en moto) car il y a très peu de panneaux
indicateurs à Lombok. Ce n’est pas du tout un problème car au
contraire, les
gens sont très heureux de nous renseigner et l’endroit semble bien
connu par la
population locale. D’intersection en intersection,
nous avancions sur une route
de plus en plus défoncée vers notre fameux « palais des
eaux ». Heureusement, Marc est un super
bon conducteur qui évite
avec aisance tous les nids de poule et autres dangerosités de la route,
traverse sans que l’on soit éclaboussés les endroits un peu inondés…
Mais ce
n’est pas de tout repos ! La route était difficile, par
contre les paysages de chaque
côté étaient de toute beauté.
Les gens sur le chemin étaient
particulièrement
sympathiques. Nous avons dû dire « hello » au moins
100 fois
aujourd’hui ! Une bonne vingtaine de km plus
tard, nous arrivions enfin à
destination pour se rendre compte que la jeune fille nous avait envoyés
vers
une … CASCADE. Ce n’est pas grave, il y avait
de l’eau aussi !!! Ce n’était pas des chutes d’eau
extraordinaires mais
l’endroit était sympa. Des jeunes gens qui se baignaient et allaient
sous la
cascade disaient à Marc de les rejoindre en ajoutant que c’était très
bon pour
le cœur. Cet argument a dû être décisif car Marc a relevé le défi. Pas
très
longtemps car l’eau était parait-il très froide !
Nous ne verrons jamais le
« palais des eaux » mais
nous ne regrettons pas du tout d’être venus jusque-là. Les paysages étaient vraiment
superbes et les gens adorables. Nous rentrons crevés car nous
avons fait une bonne
trotte !!! Demain, nous quittons Lombok.
Par sécurité, nous préférons
regagner Bali un peu à l’avance car les conditions météo changeant très
vite,
nous ne voulons prendre le risque que le bateau soit annulé. Il y en a
un seul
par jour et nous devons prendre l’avion pour l’Australie
samedi ! Après un retour à Bali sur une
mer plus agitée qu’à l’aller,
nous retrouvons notre petit hôtel familial à Kuta, l’Anemone Hotel. Nous portons une grande lessive
à la laundry pour arriver
« tout propres » en Australie. Kuta, vendredi 10 février Ici, à Bali, sur la bien nommée
« île des dieux »,
les fêtes de Galungan s’achèvent au terme de 10 jours et enchainent
demain par
la fête de « Kunigan » qui va clore ce cycle de
cérémonies. Cette île vit au rythme de ce
calendrier de fêtes dont
certaines sont assez surprenantes. Le 16 juin prochain, les
balinais fêteront
« Saraswati », fête dédiée à la déesse de la
connaissance et durant
laquelle ils rendent hommage aux livres. Tous
les 35 jours, ils font des offrandes à des biens précieux
comme les objets en fer (Tumpek Landep,
le 30 juin), les animaux (Tumpek
Kandang, le 21 avril et le 17 novembre), les ombres (Tupek
Wayang, le 26
mai et 22 décembre), les arbres (Tumpek
Uduh, le 7 janvier et 4 août) ou encore les instruments de
musique,
masques et autres objets utilisés lors des cérémonies (Tumpek Krulut,
le 17
mars et 13 octobre). Et
puis, il y aura « Nyepi », la fête la plus importante
et la plus insolite de l’année, avec des
festivités uniques au monde. Elle aura lieu cette
année le 23 mars et célèbrera l’année 1934 du calendrier balinais
« saka ». Cette
fête ressemble à une histoire d’enfants et pourtant elle est
caractéristique du quotidien des balinais si éloignée de nos croyances
ou de
nos « non-croyances » ! Nyepi
se prépare environ un mois avant la date fatidique, les rues se
peuplent alors de monstres en papier mâché en cours de fabrication :
les Ogoh
Ogoh. Une fois terminés ils serviront à effrayer et à repousser les
mauvais
esprits qui tentent d'envahir la terre à l'occasion de chaque nouvelle
année. La
veille de Nyepi, dès le lever du jour les enfants font exploser
des pétards, ils entendent effrayer les mauvais esprits avant même leur
venue.
Mais rien n'y fera et au coucher du soleil, les esprits malins
descendent sur
la terre dans l'agitation générale. Les
monstres Ogoh Ogoh sont alors portés à bras d'hommes, le long
des rues, en effectuant plusieurs tours sur eux-mêmes à chaque
croisement afin
de perdre les génies du mal. De nombreuses torches sont allumées et les
pétards
explosent de plus belle. Après deux ou trois heures intenses les
balinais
vaincront leurs assaillants immatériels qui s’enfuient. A
partir de minuit, et c'est en ça que ce jour de Nyepi est unique
au monde, la terre doit apparaître vidée de tous ses êtres humains aux
mauvais
esprits qui viennent d'être défaits, afin qu'ils ne soient plus tentés
de
revenir. C'est
ainsi que durant les 24 heures que durent Nyepi, l'île reste
comme morte au reste du monde : pas le droit de sortir de chez soi, d'y
allumer
la moindre lumière ou de regarder la télévision, le tourisme s'arrête
complètement (pas le droit de sortir des hôtels) pas d’activités
humaines, même
l'aéroport est fermé... C’est
« le jour du
silence ». Bali
vit intensément dans le respect de ses traditions séculaires. C’est
pour cela qu’on peut dire qu’elle a un côté
« magique » parce que si
loin de notre réalité.
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