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Paksé
(Laos)
– Kratie (Cambodge) mercredi 2 novembre 2011 Nous
avons
quitté Paksé ce matin en minivan direction l’extrême sud du pays. Nous
avons
fait un premier stop dans cette région qui s’appelle les 4000 îles car
à cet
endroit, le Mékong se divise en une multitude de bras qui forment des
myriades
d’îles. Ici, le fleuve n’est plus navigable à cause des rapides et de
très
grandes chutes d’eau. On peut aller sur certaines de ces îles et
plusieurs
personnes se sont arrêtées là. Jusqu’à hier soir nous avons hésité à y
passer
une nuit. Finalement nous avons décidé d’aller directement au Cambodge. Là
un autre
minivan nous a emmenés jusqu’à la frontière qui n’est plus qu’à 20 km,
perdue
dans la campagne. Il
y avait une cahute
du côté lao et une barrière, puis 100 m à traverser à pied, avec nos
sacs à
roulettes puis une autre cahute sur laquelle il était écrit
« quarantine ». Là un gars nous posait un espèce de
pistolet
thermomètre sur le front pour prendre notre température. Apparemment,
nous
étions en bonne santé puisqu’on nous a donné un formulaire avec un beau
tampon
rouge ! On pouvait alors se présenter devant la cahute et la
barrière
cambodgiennes et entrer dans le pays. C’était rigolo. Ensuite
un
grand bus nous attendait. Nous nous sommes installés et nous avons
récupéré nos
passeports. Le responsable du minivan s’était occupé des visas si bien
que les
douaniers n’ont même pas vu nos têtes ! Après
3 h de
route nous arrivions à notre première destination
cambodgienne :
la petite
ville de Kratie au bord du Mékong. Et oui, encore lui. On le suit
depuis le
nord du Laos et on le suivra encore jusqu’à Phnom Penh, la capitale. Les premières rencontres étaient agréables. Il fait toujours aussi chaud.
Kratie, Jeudi 3 novembre Cela
fait 3
mois aujourd’hui que nous sommes partis. Vous trouverez un petit bilan
sur la
page Tour du monde. Aujourd’hui,
nous avons pris un tuk-tuk pour faire une excursion à 20 km au nord de
Kratie
par une petite route qui suit le Mékong et qui nous emmène à un
embarcadère. De
là, on prend un bateau pour aller voir les derniers dauphins d’eau
douce (ou
dauphins de l’Irrawaddy). C’est une espèce protégée dont on peut voir
encore
une quarantaine de spécimens au sud Laos et une vingtaine ici. Le
Mékong
ressemble à cet endroit, à un immense lac. Nous partons dans un bateau
à moteur
et allons quasiment au milieu du fleuve puis le batelier coupe son
moteur.
C’est très calme. Nous scrutons la surface de l’eau et bientôt nous
commençons
à les apercevoir qui passent d’un côté et de l’autre de notre
embarcation. Ils
n’ont pas le museau pointu des dauphins de mer mais un gros museau
rond.
Ils
sont
gris ou noirs. On
les
entend lorsqu’ils sortent de l’eau pour respirer, ils soufflent. Ils ne
sortent
pas complètement de l’eau. On voit le dos, les ailerons et le museau. Nous
allons rester une heure, moteur
éteint, à regarder les dauphins passer de part et d’autre du bateau. C’est bien sympa
d’autant
qu’en même
temps, le soleil décline sur le Mékong et c’est beau. Sur
le chemin du retour, on traverse
des villages. Les maisons sont sur pilotis, comme au Laos, mais bien
plus
hauts, sans doute à cause de la proximité du fleuve. Une passerelle
relie
chaque habitation à la route. Nous
remarquons que de très nombreuses
dames khmères portent une tenue qui ressemble beaucoup à un pyjama avec
parfois
des motifs enfantins. C’est rigolo ! Notre
séjour au Laos a été très
campagne et petites villes. Nous avons été surpris par la quiétude de
sa
capitale. Nous décidons de partir dès demain à Phnom Penh car nous
avons envie
de retrouver l’ambiance d’une grande ville. Kratie - Phnom Penh,
vendredi 4
novembre Ce
matin, nous avons fait un petit
tour de marché. Il y a beaucoup de fruits dont le fameux durian dont
raffole tous
les asiatiques mais qui a une odeur infecte (c'est celui dans
l'assiette). Nous
avons acheté de minuscules
mandarines très goûteuses. Il
y a les vendeurs d’une spécialité
locale : du riz gluant mélangé à des cacahuètes cuit dans des
bambous. Plus
loin, il y a les stands de
viande, étalée en plein soleil, qui donnent vraiment envie de devenir
végétarien.
A cela s’ajoutent les stands de poissons séchés que notre odorat devine
bien
avant de les voir et ceux de brochettes de grenouilles. Mais nous
n’avons pas
trouvé les mygales frites, également spécialité de la région. Bref, un
marché
bien typique ! Ensuite
Marc est passé chez le
barbier. Il en avait bien besoin ! Dans
les deux rues à côté de notre
hôtel, il y a des sortes de dispensaires signalés par des croix
médicales. Ce
sont des grandes pièces, ouvertes sur la rue comme un commerce si bien
que du
trottoir, on voit les lits, les personnes couchées avec leur perfusion.
C’est
tout à fait surprenant. A
midi, nous mangions sur une petite
terrasse et juste de l’autre côté de la rue, il y avait justement un de
ces
dispensaires. Un
vieux monsieur qui parle français
nous explique que c’est une clinique spécialisée pour les enfants. Il y
a en
effet un jeune garçon avec sa perfusion avec sa maman et un jeune
couple avec
leur bébé qui sont sur le trottoir, pour avoir moins chaud ou pour
s’occuper en
regardant la rue. Le papa du bébé qui a vu mon appareil me fait signe
qu’il
veut que je les prenne en photo. Le
mini hôpital. A
13 h, nous partons en minivan pour
Phnom Penh et après 4h30 de trajet nous arrivons dans la capitale. Hier,
nous sommes arrivés à la nuit
tombante dans un quartier très animé et très branché, de bars,
restaurants et
beaux hôtels. Nous
avons trouvé une
chambre au calme mais cet endroit qui semble être le centre de la vie
nocturne
pour occidentaux à la recherche de jeunes khmères, ne nous correspond
pas et le
petit tour que nous avons fait dans la soirée nous a permis de trouver
à
quelques rues de là, une petite guesthouse bien sympa dans un quartier
plus
populaire. Phnom
Penh est une grande ville où
alternent de grands boulevards avec des bâtiments modernes, des façades
coloniales et des rues typiquement asiatiques avec les marchés, les
vendeurs
ambulants, les restaurants installés sur les trottoirs (comme à Hanoï). On
peut voir à la fois ceci…
Quel
paradoxe !!!
Il
y a aussi de très
beaux bâtiments d’architecture khmère traditionnelle comme ce très beau
musée
national des Beaux-Arts. Les
Khmers sont
conformes à ce que l’on nous en avait dit : souriants, gentils et
chaleureux ! Par
contre on
constate beaucoup de mendicité. Des enfants collectent les bouteilles
en
plastique dans de grands sacs qu’ils portent sur le dos. Il
y a aussi de
nombreux mutilés suite à la guerre. En
effet, l’histoire
de ce pays est tragique. En
1975, les Khmers rouges,
dirigés par Pol Pot, prennent le pouvoir et vont faire régner la
terreur
pendant plus de 15 ans. Il va y avoir une déportation de tous les
habitants des
villes vers les campagnes, un véritable génocide des intellectuels
(sachant
qu’il suffisait de porter des lunettes ou de posséder un stylo pour
être
qualifié d’intellectuel, on peut imaginer l’ampleur), des tortures, des
exterminations de familles entières, la destruction de nombreux
bâtiments. En
1978, les vietnamiens chasse les Khmers rouges de Phnom Penh et
installe un
nouveau gouvernement cambodgien. Les Khmers rouges vont entrer en
guérilla et
pour déstabiliser le nouveau régime vont utiliser un moyen
terrible : ils
vont placer des mines dans les campagnes, dans les rizières pour
empêcher les
paysans de travailler et affamer le pays. Malgré
un déminage
intensif, le Cambodge reste le pays le plus miné du monde. Ces mines
étaient
conçues non pas pour tuer mais pour mutiler. C’est pourquoi le pays
compte un
pourcentage impressionnant de handicapés. Ce
n’est qu’en 1991,
après retrait de l’occupation vietnamienne et un cessez-le-feu des
Khmers
rouges que des accords de paix sont signés à Paris et que l’on donne à
l’ONU la
mission de reconstruction politique et économique du pays. Norodom
Sihanouk
redevient roi. Il a abdiqué en 2004 en faveur de son fils mais son
portrait est
très présent dans la ville d’autant que 2011 est une date anniversaire
de la
paix. Phnom Penh, dimanche 6
novembre Aujourd’hui,
nous
vous emmenons en balade dans les rues de notre quartier. Nous
vous proposons
un petit massage spécial façon poissons. Si
vous avez besoin
d’une petite coupe, vous prendrez l’air sur le trottoir. Vous
avez envie de
voir de superbes orchidées, c’est là qu’il faut aller. Si
vous avez une petite faim, alors là
il n’y a que l’embarras du choix. Nous
vous proposons en
bas à gauche des grenouilles, à droite des espèces de gros scarabées et
le
reste larves et insectes non identifiés mais tous proposés avec un peu
de sel
bien sûr !!! ou
bien des crevettes ou poissons
séchés ? Ah,
vous préférez la viande ! pas de
problème, il y en a aussi Et
puis après, pour éliminer tout ça, on
vous emmène faire un peu de gym en regardant le spectacle de l’eau.
Il est temps d’aller se coucher !
Phnom Penh, mardi 8
novembre Hier,
nous nous sommes reposés. Nous
avons étudié notre parcours à venir. C’est notre nouveau
travail ! Nous
sommes allés à l’ambassade de Birmanie
pour demander un visa mais il y avait 10 jours d’attente alors nous
trouverons
une autre solution. Nous
profitons de Phnom Penh que nous
apprécions beaucoup. Cela fait du bien d’être dans une grande ville
avec de
l’ambiance et les khmers qui sont, on le répète, bien sympas. Aujourd’hui,
nous sommes allés au
musée Tuaol Sleng, l'un des sites de Phnom Penh le plus visité par les
Cambodgiens et les étrangers. C'était auparavant un lycée, qui fut
converti en
1975 en Centre de Détention, connu sous le nom de Prison de Sécurité 21
(S21)
par les Forces de Sécurité de Pol Pot. Il est maintenant reconnu comme
le plus
grand centre de détention et de torture du pays. Plus de 17 000
prisonniers y
furent retenus pour être transportés ensuite dans un camp
d'extermination et y
être exécutés. Lorsque Phnom Penh fut libéré par l'Armée Vietnamienne
au début
1979, seul sept prisonniers restaient survivants. Le site a été
transformé en
musée. Ce
n’est pas une visite comme les
autres. Elle n’a rien d’agréable, au contraire, mais elle permet par
les lieux,
restés en état, des photos, des tableaux d’un des survivants, un film, de mieux comprendre
l’histoire et la
souffrance du peuple khmer. Phnom Penh, mercredi 9
novembre Décidément,
notre parcours nous emmène
là où il y a des fêtes. Aujourd’hui
c’est jour de fête
nationale à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance. Le 9
novembre 1953,
le Cambodge a obtenu son indépendance complète de la France après avoir
été
sous le protectorat français pendant plus de 90 ans. Un grand stand se
prépare
quand même en l’honneur de la France. On
voit beaucoup de portraits du roi
(père) et de la reine. En
plus, ça doit être un jour
favorable pour les mariages ! Cette
fête de l’indépendance coïncide
cette année avec la Fête des Eaux (Bon Om Teuk). Pendant trois
jours les khmers
célèbrent la fin des crues, le mûrissement des récoltes et le
renversement de
courant du fleuve Tonle Sap : un phénomène unique au monde. En effet,
l’immense lac
Tonlé Sap se déverse normalement dans le fleuve du
même nom qui rejoint le Mékong au niveau de Phnom Penh. Cependant,
pendant la
saison des pluies, le Mékong monte et se met à refouler les eaux du
Tonlé Sap,
qui inverse alors son cours. Le fleuve Tonlé Sap, désormais chargé des
eaux du
Mékong, remonte vers le lac qui multiplie alors sa superficie par cinq,
devenant une véritable mer intérieure. Au début de la saison sèche, le
fleuve
Tonlé Sap reprend son cours normal et se met à redescendre vers le
Mékong. La Fête
des Eaux, a lieu vingt à trente jours après ce nouveau renversement du
sens du
courant, à la pleine lune de novembre. Chaque
année, cette fête est marquée par des feux d’artifice tous les soirs
au-dessus
du fleuve Tonlé Sap en face du palais royal. D’ordinaire, il y a des
courses
pirogues, représentant les provinces et les pagodes du Royaume.
Malheureusement,
le Cambodge, comme la Thaïlande, a connu des inondations
exceptionnelles et
cette année les bateaux ne pouvant arriver à Phnom Penh, les courses
ont été
annulées. Il
y avait
beaucoup de monde ce soir sur l’espace entre le palais royal illuminé
et le
fleuve.
Les
familles
arrivent sur l’esplanade en tuk-tuk, en scooter.
Elles
viennent pique-niquer, se faire photographier. Nous
avons
été invités à nous joindre à un groupe de quatre amies qui nous ont
proposé de
goûter leurs mangues et nous ont offert à boire. Les
khmers aiment communiquer,
sourient tout le temps. Nous les trouvons charmants. Phnom Penh, jeudi
10 novembre Aujourd’hui,
sous un splendide soleil
bleu et une très forte chaleur, nous avons visité le Palais royal. C’est
un ensemble de monuments
d’inspiration traditionnelle khmère, toits étagés aux tuiles
vernissées,
colonnes, galeries, disséminés
sur une
grande superficie de jardins et parcs. Le tout est entouré de hautes
murailles
jaunes gardées par des guérites. On
peut visiter plusieurs
pavillons : celui de la salle du trône dont on aperçoit de
loin la
flèche
surmontée d’un bouddha à 4 visages.
On
peut voir aussi le pavillon
Napoléon III Un
peu plus loin la Pagode d’Argent, nommée
ainsi car son sol est pavé de 5000 carreaux d’argent. Parmi les trésors
contenus dans cette pagode, il y a le fameux « Bouddha
d’Emeraude »
très vénéré par les khmers et le « Bouddha d’Or »
incrusté de
plus de
2000 diamants. Malheureusement, nous ne pouvons vous les montrer car
les photos
ne sont pas autorisées à l’intérieur des monuments. Tout
autour, il y a encore des
bâtiments, des stupas, une maquette des temples d’Angkor, un petit
musée. C’est
une visite agréable dans de très
beaux jardins et les superpositions de toits sont toujours du plus bel
effet.
Ce
soir, il y a encore un feu
d’artifice mais sous la pleine lune cette fois. Nous
avions donné rendez-vous à deux
des personnes que nous avons rencontrées hier(les deux autres ne
pouvaient pas
revenir). Nous leur avions promis de leur apporter des tirages de nos
photos.
Elles étaient bien là, au même endroit que la veille. Elles étaient
vraiment
ravies d’avoir des photos. Elles nous avaient apporté à manger, des
petites
boulettes de viande et des légumes dans une petite barquette et un œuf
dur.
C’était adorable. En
rentrant, nous avons constaté qu’il
y avait encore plus de monde qu’hier sur l’esplanade et tous
pique-niquaient sur
des grandes nattes dans la joie et la bonne humeur !
Phnom Penh, samedi 12
novembre Nous
nous sommes bien posés dans ce
quartier de Phnom Penh populaire, animé où l’on trouve des petits
bars-restos
très sympas et pas chers. Nous
commençons à prendre nos petites
habitudes : le restaurant du midi, un autre pour le soir, au
coin
de la
rue la marchande d’ananas, prêts à être déguster très juteux et
goûteux, la
petite épicerie… Chacun nous salue de loin quand on passe ou nous
accueille
chaleureusement à notre arrivée. On croirait habiter là depuis
longtemps. Dans
les deux rues derrière, le marché
alimentaire s’installe chaque jour et on le traverse pour aller se
balader. Vraiment
typique, voir
l’album plus haut
La
marchande de mandarines (qui a
beaucoup ri en se voyant sur l’appareil photo) La
marchande de coquillages Tous
les
matins, ces grosses bestioles, cochons ou veaux, commencent à rôtir. A
la
tombée de la nuit, des cantines s’installent sur le trottoir autour et
c’est
bondé pour le repas du soir. Aujourd’hui, nous sommes allés explorer un autre quartier, une bonne promenade au nord du grand marché central mais sous un soleil de plomb. Il doit faire 35° l’après-midi. Alors nous avons pris un tuk-tuk pour revenir « chez nous ».
Phnom
Penh, dimanche 13 novembre Aujourd’hui, nous
avons visité le musée national des Beaux-arts. C’est un magnifique
monument
tout rouge assorti à la chemise de Marc !
Il a été construit
par les français dans les années 1920, dans le respect de
l’architecture khmère.
Il y a quatre salles autour d’un beau patio. Il y a la salle des
bouddhas et divinités, une salle avec des objets, sculptures et
frontons qui proviennent
des temples d’Angkor, une salle avec des objets de la vie quotidienne,
des
outils, des bijoux… et une salle dans laquelle on peut voir une très
belle
barge royale du XIX.
Au centre du patio,
trône l’original de la statue du Roi lépreux du XII dont la copie est à
Angkor.
C’était
une
visite
agréable dans un cadre très aéré !
Phnom
Penh, mardi 15
novembre Les journées sont tranquilles à Phnom Penh
après les
festivités de la Fête de l’indépendance et surtout de la Fête des Eaux.
Il y a
beaucoup moins de circulation sur les boulevards. Par contre, le ballet des scooters,
tuk-tuk et autres
pousse-pousse continue et fait, encore et toujours, partie intégrante
du
spectacle de la rue. Le
scooter est le
véritable véhicule de prédilection dans tous les pays d’Asie que nous
avons
visités précédemment. Il sert bien sûr au transport des personnes,
jusqu’à une
famille entière de cinq ou six ! et au transport de n’importe
quels objets
ou animaux, même les plus improbables, télé, cochons, poulets, tiges de
bambous… C‘est difficile de prendre des photos sur
le vif. C’est
notre mémoire qui gardera image du passage
furtif de scooters surchargés, à
chaque fois surprenant et souvent drôle.
Nous sommes souvent surpris également par
l’aisance qu’ont
les jeunes enfants debout à l’avant, accoudés sur le guidon ou
…endormis !
Vous trouverez un album photos "Scooters
"sur la
page du Cambodge Tous les soirs, sur le grand quai
Sisowath, la longue
promenade qui longe le fleuve Tonle Sap, de nombreuses familles
viennent
marcher ou se reposer sur la digue. L’air du fleuve rafraichit
l’atmosphère.
Il y a également des personnes de tous les
âges (plus de
femmes que d’hommes) qui viennent danser ou faire des exercices de gym
en
groupe. Ils se placent en lignes et suivent les mouvements d’un gars
qui est tout
devant, à côté d’une sono qui envoie de la musique à fond.
Phnom Penh, mercredi
16 novembre Il y a quelques jours, au marché central,
nous avons trouvé
la petite bouilloire que nous cherchions depuis longtemps pour notre
petit
déjeuner (petit modèle, léger pour le transport …
genre…dînette !) C’est
parfait, on peut se faire du thé ou du café en toute autonomie. Dans
certaines
guesthouses, il y a des distributeurs d’eau chaude ou même parfois du
thé et
café à disposition. Ce n’était pas le cas ici et c’est mieux de pouvoir
déjeuner tranquillement sur place. Nous testons ici la fonction
« retardateur » de
l’appareil photo, ça marche !!! Coucou ! Nous avons définitivement trouvé la
meilleure adresse de
notre quartier pour manger. C’est le « Blue Dolphin
Restaurant » qui
propose toutes sortes de plats asiatiques et occidentaux, très bons,
très
copieux et pas chers. De plus le personnel est charmant. Vous voyez, nous sommes
très bien à Phnom Penh. Mais le reste du Cambodge nous attend et nous
devons
prévoir les prochaines étapes. Ce sera d’abord Kampong Chnang, petite
ville au
bord du lac Tonle Sap, d’où on peut aller voir des villages flottants.
Ensuite,
nous irons à Battambang, deuxième ville du pays autour de laquelle la
nature
est parait-il magnifique. Nous terminerons par Siem Reap avec la visite
des
fameux temples d’Angkor. Phnom
Penh, jeudi 17
novembre La
Roche de Glun, mercredi
23 novembre AUJOURD’HUI,
LOLA A
20 ANS ! Vendredi dernier, après avoir vu le lever
du soleil
au-dessus d’une mer de nuages. nous avons atterri à l’aéroport de
Marseille-Marignane… en
TONGUES. Ciel bleu mais 8° seulement ! Nous avons retrouvé notre Chloé. C’était
émouvant. Direction La Roche de Glun, ça fait
vraiment bizarre d’être
dans notre maison. Nous n’arrivons pas à nous réchauffer. Lola est rentrée pour sa pause déjeuner et
là … SURPRISE
totale de découvrir ses parents dans le salon. C’était SUPER !!! Samedi soir, nous avons fêté ses 20 ans
avec la famille et
quelques amis.
Demain, nous repartons pour Phnom Penh.
Nous arriverons
vendredi à 14h50 heure locale. Phnom
Penh, dimanche
27 novembre Nous sommes arrivés vendredi à Phnom Penh
et avons retrouvé
avec plaisir notre chambre et surtout notre petit resto favori dans
lequel nous
avons été très chaleureusement accueillis. Mais nous étions bien fatigués et nous
avons renoncé à
partir dès le lendemain pour l’étape suivante. C’était une sage
décision car
nous avons passé une bonne partie de la journée de samedi à dormir pour
absorber les décalages horaires rapprochés et les excès de nourriture
de cette
folle semaine en France. Ensuite nous avons étudié notre parcours
et nous avons
décidé d’aller directement à Siem Reap car cela peut vous paraitre
incroyable,
mais le temps nous est compté. En effet, il ne nous reste qu’une
semaine à
consacrer au Cambodge car nous souhaitons aller en Birmanie puis en
Thaïlande
avant l’Indonésie en janvier. Aujourd’hui, nous avons donc fait un
trajet de 7 h de bus
(plus long qu’annoncé) pour rejoindre la cité des temples d’Angkor.
Dans la
première partie, les inondations de ces derniers mois avaient
transformé la
route en une piste creusée d’ornières, où le goudron avait presque
totalement
disparu. De chaque côté, il y a avait encore beaucoup d’eau. Puis les paysages sont devenus plus
verdoyants avec plein de
champs de lotus et de rizières. Les maisons étaient construites sur de
très hauts pilotis. Enfin, nous avons rejoint une grande route
et c’est devenu
plus confortable. Nous avons traversé de beaux paysages, mélanges d’eau
et de
verdure. Sur la route, nous avons fait une pause et
là, nous avons
trouvé la spécialité que nous n’avions encore pas vue : la
fameuse mygale
frite !
J’ai tenu la bestiole mais je n’ai pas pu
croquer dedans,
Marc non plus d’ailleurs !!!
Nous
sommes arrivés à Siem Reap à la nuit. Nous avons fait
un tour ce soir et la ville nous semble bien
agréable et très animée.
Siem
Reap, mardi 29
novembre Des milliers de touristes viennent à Siem
Reap pour visiter
l’immense site archéologique d’Angkor. Les temples d'Angkor sont la
fierté du
peuple cambodgien. Le temple le plus connu, Angkor Wat apparaît au
centre du
drapeau national. Angkor resurgit à chaque coin de rue, dans les noms
d'hôtels,
de restaurants et de boutiques. C‘est aussi le nom de la bière
nationale. Il y a environ un millénaire, la
civilisation khmère était à
son apogée. Les rois qui se succédèrent à sa tête choisirent tour à
tour
d'installer leur capitale à divers endroits de la région actuelle
d'Angkor, où
ils construisirent des temples et autres monuments. Ils laissent ainsi
aujourd'hui sur une surface de de
400
km2, une quarantaine de sites espacés de plusieurs dizaines de
kilomètres et
datant du IXe au XIVe siècle. Le site est donc immense et aujourd’hui,
pour notre premier
jour de visite du site, nous avons fait ce qu’on appelle le petit
circuit mais
le plus riche puisqu’il regroupe sur un tour d’une vingtaine de km les
monuments
les plus connus. C’est un chauffeur de tuk-tuk qui nous a conduits d’un
lieu à
un autre de 9h à 18h. Sous une chaleur torride et un magnifique
ciel bleu nous
avons d’abord visité l’ensemble de monuments de l’ancienne cité royale
d’Angkor
Thom, à commencer par le Bayon : « la montagne
magique ».
Imaginez une forêt de têtes en pierres
gigantesques
regardant dans toutes les directions dans un dédale de galeries,
terrasses,
escaliers, tours….
On y voit de très beaux bas-reliefs. femme accouchant Ensuite, nous sommes allés voir le
Baphuon, très grand
édifice dont la restauration, par l’école française d’Extrême-Orient,
vient
juste d’être terminée. Au centre, il y a une sorte de pyramide.
L’escalier pour
accéder au sommet est très abrupt.
Sur un des côtés, les archéologues ont
reconstitué l’immense
bouddha couché qui s’était écroulé. On a traversé l’ancien palais royal, la
terrasse des
éléphants et la terrasse du roi lépreux. Nous avons repris le tuk-tuk pour aller
visiter quelques km
plus loin le site Ta Phrom. On peut vous dire tout de suite que c’est
notre
chouchou de la journée. C’est le lieu le plus surprenant car il
est resté livré à la
jungle. Les racines des arbres se sont mélangées aux pierres. On dirait
des gros
serpents qui courent sur les murs.
Après avoir mangé, nous sommes allés voir
le site le plus
connu, le plus encensé de tous : Angkor Wat. Il y avait énormément de visiteurs à notre
arrivée. Il
parait que beaucoup de gens ne visitent que celui-ci !
Certains font même
un aller-retour depuis Bangkok dans la journée ! Est-ce que sa découverte allait être à la
hauteur de la
réputation des lieux ? Certes, nous avons vu un beau site mais
honnêtement le
fameux Angkor Wat ne nous a pas « émerveillés ». On accède à l’entrée sur l’enceinte
extérieure, entourée de
douves (infestées de crocodiles à l’époque) par un beau pont de 200 m,
recouvert de pierres. Lorsqu’on passe cette entrée on découvre
l’image que l’on
connait d’Angkor Wat. De face, on ne voit que trois tours sur les cinq,
la tour
centrale plus haute étant au milieu. Malheureusement, des bâches vertes
abritant des travaux de rénovation gâchaient un peu la vue. Nous avons trouvé qu’il y avait de
nombreuses pierres très
noires. L’ensemble n’a pas du tout la jolie couleur grès que l’on voit
sur les
photos. Nous sommes montés en haut de la plus
haute tour. De là, on
a une très belle vue sur les quatre côtés du site et sur la jungle qui
l’entoure. Il y a partout de magnifiques bas-reliefs.
Nous avons terminé la journée par le
temple situé le plus
haut dans la forêt, le Phnom Bakheng, « le temple
montagne » vers
lequel de nombreux touristes mais aussi de nombreux cambodgiens se
dirigent
pour le coucher du soleil. Pour accéder à la terrasse tout en haut, il
y a un
escalier très très abrupt aux marches très étroites, sans rampe. Il
faut monter
en faisant très attention. D’en haut, dans un trou de verdure, on peut
apercevoir
les tours d’Angkor Wat. Le coucher du soleil était très
beau ! C’était une journée bien
remplie ! Ce soir, nous sommes
KO. Nous avons beaucoup marché sous une chaleur vraiment torride et
nous avons
dû perdre plusieurs kilos de sueur. Il faut reprendre des forces car
demain
nous enchainons sur un deuxième circuit. Siem
Reap, mercredi
30 novembre Nous avons demandé à notre sympathique
chauffeur de tuk-tuk
d’hier de nous transporter à nouveau aujourd’hui. Nous avons choisi de
voir d’abord
deux sites qui se situent à plus de 30 km de Siem Reap. Cela nous a
permis de
voir plusieurs villages sur la route, la vie quotidienne des gens… les
enfants
sur le chemin de l’école, à pied ou à vélo, avec leur sac en tissu en
bandoulière.
Puis nous sommes arrivés sur le site de
Banteay Srei appelé
aussi « la citadelle des femmes » car il est
entièrement décoré de
reliefs si parfaits qu’on pense que seules des femmes étaient capables
de faire
des sculptures aussi belles. Mais ça c’est pour la petite histoire. En
tout
cas, une chose est sûre, c’est que ce temple-là est notre coup de cœur
de tous
les sites d’Angkor. Il est petit, entouré de végétation. Plusieurs
monuments
sont sculptés dans du grès rose et c’est super beau avec le soleil.
Ensuite, nous sommes allés
sur le site de Banteay Samre également situé en
pleine campagne. La
petite route pour y accéder est bordée de rizières, de bananiers, de
palmiers.
Ce petit temple est surnommé « l’Angkor Wat
miniature ». C’est vrai
qu’il est mignon, bien conservé et surtout c’est très calme. Peu de
touristes
viennent jusqu’à ces sites éloignés. Mais il fait TRES CHAUD et nous commençons
vraiment à
souffrir et à trainer. Je crois que la fatigue d’hier y est aussi pour
quelque
chose. Nous avions prévu sur le chemin du retour
de faire ce qu’on
appelle « le grand circuit », une série de temples
dans le
prolongement de ceux vus hier. Mais nous commençons à avoir notre dose
de
vieilles pierres et décidons de nous contenter du plus beau de ce tour
et ce
sera le dernier : le Preah Khan. Il rappelle Ta Phrom que nous avons vu
hier car ici aussi la
végétation s’est développée parmi les dédales de pierres comme cette
racine qui
descend contre un mur et ressemble vraiment à une trompe
d’éléphant !
Au cours de ces deux jours nous avons
rencontré beaucoup
d'enfants qui, à chaque temple, tentent de nous vendre cartes postales,
bracelets et autres souvenirs. Ils ne sont malheureusement pas à
l’école. Mais
malgré une vie qu’on leur souhaiterait bien meilleure, il se dégage
d’eux une
joie de vivre incroyable. On pourrait faire le même constat avec de
nombreux adultes
aussi. Même si on refuse les services d’un tuk-tuk, les propositions
diverses
et variées de tous les vendeurs, il suffit d’échanger quelques mots
pour que les
relations soient très cordiales et le rire est souvent présent. Ce soir, nous avons mangé au marché de
nuit. On a vu des
enfants des rues qui mendient les restes de nourriture et ça c’est
vraiment
dur. On en a installé deux avec nous pour qu’ils aient un vrai repas
mais que
faire pour tous les autres … C’est une drôle d’impression d’arriver au
mois de décembre
et d’avoir aussi chaud. Nous sommes très bien dans notre petite guesthouse. Il y a une ambiance très chaleureuse et nous apprécions vraiment. Nous logeons dans le quartier du vieux marché très fréquenté par les touristes car ici tout est fait pour eux : boutiques, librairies, galeries d’art, cafés, restos, pâtisseries, glaciers… Nous nous attendions à découvrir ici une petite ville tranquille et ce n’est pas du tout le cas. Le soir, c’est très festif. Une des rues s’appelle carrément " Pubs Street (rue des bars)".
Ici, on est sans cesse interpellés par les chauffeurs de tuk-tuk très (trop) nombreux. Sauf par celui-ci, déjà un peu trop chargé !
Demain, nous irons voir plus loin.
Siem
Reap, vendredi 2
décembre Aujourd’hui, c’est notre dernier jour au Cambodge. Balade à vélo dans le vieux village de Siem Reap. Il suffit de prendre un petit pont pour quitter le quartier très « moderne » et touristique. Première route à droite, on longe la rivière et déjà le goudron fait place à une route de terre rouge.
Ici, c’est vraiment le Cambodge et le quotidien de ses habitants.
Les ateliers des sculpteurs de pierres.
Balade toujours bien agréable où l’on rencontre des gens avec qui on échange des sourires, à qui on montre nos photos et les visages s’éclairent. En dehors des lieux fréquentés par les touristes, il est rare de trouver des personnes qui parlent français ou anglais mais une bonne gestuelle remplace beaucoup de mots ! Les maisons sont si sommaires, les conditions de vie tellement différentes des nôtres. On imagine avec inquiétude, la situation pendant la saison des pluies. Et pourtant, il y a tant de gaité. Les cambodgiens aiment rire. On les voit souvent se donner des grandes tapes en s’esclaffant. C’est ce que l’on retiendra de ce peuple : souriant, accueillant, plein de joie de vivre. A méditer… A notre retour, les gérants de notre hôtel ont un gros gros souci. Il n’y a plus d’eau depuis ce matin (même hier soir) et ils n’ont pas pu résoudre le problème ce qui signifie pas de douches mais surtout pas de toilettes. Alors à 18 h, ils nous ont trouvé une chambre dans une autre guesthouse et nous avons déménagé. Nous sommes vraiment désolés pour eux ! Pour nous, ce sera une chambre supplémentaire à ajouter à notre collection.
Nous avons longuement hésité avant d’aller dans ce pays soumis à un régime autoritaire dominé par la junte militaire depuis 1988. On constate une ouverture récente vers la démocratie avec la mise en place d’un gouvernement civil. De plus, l’opposition birmane menée par Aung San Suu Kyi, a officiellement annoncé en juin dernier, qu’elle levait le boycott touristique qu’elle avait demandé en 1996. Mais elle appelle les visiteurs étrangers à un tourisme individuel, respectueux de l’environnement et favorisant l’économie locale et solidaire. Ce que nous ferons. Nous sommes en plein dans l’actualité d’ailleurs puisqu’aujourd’hui Hillary Clinton faisait une visite historique à Rangoon et a même pu rencontrer Aung San Suu Kyi. Et puis, tous les voyageurs que nous avons rencontrés, nous ont vraiment incités à visiter ce pays qui est souvent leur coup de cœur en Asie. Par contre, nous ne savons pas si les connexions internet nous permettront de faire le carnet car lorsque le débit est trop faible, on n’arrive pas à faire passer nos textes et surtout nos photos. Alors pas d’inquiétude si les nouvelles se font attendre ! |