L'Australie
Ce pays est tellement grand que je ne met que la partie Est, celle que nous ferons ...
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L’AUSTRALIE  . . .  le bout du monde !

Nous y sommes !!!

L’Australie est la plus grande île du monde, 14 fois la France et pourtant seulement 22 millions d’habitants (3 au km2) qui vivent à 80 pour cent à moins de 50 km des côtes.

C’est dire si le centre du pays, immense,  est presque désertique. C’est pourtant de cette partie du pays, dont on garde le plus d’images à l’esprit : les Territoires du Nord, les terres rouges des aborigènes et le Bush des pionniers et cow-boys dont certaines fermes ont aujourd’hui la taille de la Belgique !

Les aborigènes furent les premiers australiens avec une des cultures les plus anciennes du monde. Durant plusieurs siècles, ils ont été expulsés de leurs terres par les colons voir massacrés. Aujourd’hui, ils représentent le groupe socio-économique le plus défavorisé. Les australiens blancs sont historiquement originaires de Grande-Bretagne et d’Irlande. Après la seconde guerre mondiale, des communautés d’origine grecque et italienne ont vu le jour. Plus récemment, de nombreux asiatiques se sont installés en Australie.

Ici, l’été commence en décembre et l’hiver en juin mais tous les climats existent. Tropical à Cairns, méditerranéen à Perth, désertique dans l’intérieur du pays, tempéré à Sydney.

Cairns, dimanche 12 février

Après deux petites heures de vol depuis Bali, nous avons foulé le sol australien sur le tarmac de l’aéroport de Darwin. Il était 3 h du matin, et pourtant il faisait une chaleur intense et moite.

Vers 9h après trois heures d’escale à Darwin et à nouveau deux heures de vol, nous arrivions dans la petite ville tropicale de Cairns sous un soleil radieux et une température de 33° !

De la petite navette qui nous emmène de l’aéroport à la ville et qui dépose chaque passager devant l’hôtel qu’il a choisi, nous voyons des routes larges, très dégagées et peu fréquentées (peut-être parce que c’est dimanche). Quel calme comparé aux villes asiatiques !

Les maisons individuelles sont souvent surélevées, sur de petits pilotis, peut-être à cause des inondations que peuvent produire les grosses pluies de la saison humide dans laquelle nous sommes d’ailleurs.

Nous avons choisi un hôtel qui se situe juste en face du front de mer.

A cet endroit de la ville, il n’y a pas de plage, alors la municipalité a fait construire une piscine publique gratuite en forme  de lagon. Il y a plein de pelouse autour  et de grands et beaux arbres où les gens viennent pique-niquer ou se faire bronzer. Il y a des barbecues à disposition (le gaz est même fourni !) avec des tables autour. Le barbecue est apparemment une véritable institution en Australie. Il y a des poubelles partout, certaines même pour le tri des déchets.

   

Le centre-ville n’a pas l’air très étendu. L’ambiance est très sympa et décontractée.

C’est dimanche et de nombreux commerces sont fermés. Ce n’est pas le cas des bars et restaurants. Nous avons pris notre premier repas et il a fait mal à notre porte-monnaie. Nous ne sommes plus en Asie et la salade grecque que nous avons mangée à Bali avant de partir coûte ici presque 8 fois plus cher ! Il va falloir s’adapter.

Mais apparemment, on va pouvoir manger de bonnes choses et il y a du pain.

Nous sommes très heureux de pouvoir enfin nous laver les dents avec l’eau du robinet. Cela faisait 6 mois qu’on utilisait systématiquement de l’eau en bouteille. Cependant, pas de regrets, cela a sans doute participé à notre très bonne santé générale depuis le début de notre périple.

Ce soir, Marc rêve de manger un bon morceau de bœuf (ça fait une éternité). Je pense qu’il va pouvoir se régaler !

Quelques heures plus tard . . .

Marc a choisi un « œil de filet » de bœuf de 300g, saignant bien sûr qu’il a mangé avec délectation. Pour ma part, j’ai mangé un succulent filet de barramundi, poisson d’eau douce, très réputé, que l’on trouve dans cette région.

Un vrai régal !!!

Cairns, lundi 13 février

33° annoncé aujourd’hui mais un ressenti de 40 dès qu’on passe au soleil !!!

Une bien belle journée à arpenter très tranquillement le centre-ville de Cairns, avec de fréquents passages à l’hôtel pour profiter de la clim et boire !

Au fil des rues, des images nous rappellent que nous ne sommes pas en France.

Même les  policiers sont en tenue d’été . . . ils sont en short !

Il y a de belles tavernes avec  décors typiques.

Nous avons croisé notre premier kangourou, en espérant que le suivant sera plus vif !

Nous avons visité une magnifique galerie d’art aborigène. Nous aurions bien ramené un tableau qui aurait été du plus bel effet dans notre salon. Mais bon . . . 16 500$ ! Dommage ! Même pas le droit de le prendre en photo.

Cet art, vieux de 50000 ans, est reconnu depuis une dizaine d’années et remporte un grand succès à travers le monde. C’est vrai que c’est très original et visuel.

   

En fin d’après-midi, nous sommes allés nous baigner dans la piscine lagon. Une vraie baignoire ! C’est super agréable et c’est un lieu vraiment très convivial.

Sur les pelouses alentour, les gens font du sport en groupe.

Les australiens sont très ouverts et nous nous sentons très bien ici !

Demain, nous allons passer la journée sur la Grande Barrière de Corail. Ce sera l’une des plus belles excursions de ce séjour en Australie. Nous espérons avoir aussi beau temps qu’aujourd’hui.

Cairns, mardi 14 février

C’est incroyable comme la nature peut être BELLE !!!

Je ne sais pas comment je peux vous faire entrevoir la beauté de ce que nous avons vu aujourd’hui.

C’était saisissant, fascinant, époustouflant, magnifique . . .

Nous étions soufflés, émerveillés, enchantés . . .

Nous sommes désolés de vous dire ça, Chloé et Lola, mais Padangbai, en comparaison, c’était un tout petit petit aquarium !

La Grande Barrière de Corail, c’est le joyau de l’Australie. C’est le seul organisme vivant visible de l’espace. Des milliers d’îles, lagons, récifs coralliens s’étalent sur 2000km le long de la côte nord-est. Elle est classée au patrimoine de l’humanité.

Selon un biologiste de renom, « il y a davantage d’espèces animales et végétales dans un mètre cube de la Grande Barrière, que dans n’importe quel autre type d’environnement. Certains récifs ont une plus grande variété de poissons que dans tout l’Océan Indien ».

Nous avions pris une excursion  qui nous a emmenés sur un récif, après 1h30 de bateau sur l’Océan Pacifique. Nous avons rejoint une plate-forme en bordure du récif.

On distingue les récifs à la différence de couleur, surtout quand ils affleurent à la surface de l’eau.

   

Les images de la Barrière vue du ciel sont exceptionnelles bien sûr. Un survol en hélicoptère était proposé en option à cette excursion. Inutile de vous dire que le tarif était prohibitif.

Sur la plate-forme, il y avait tous les équipements, un accès très facile dans l’eau, des transats pour se reposer et le repas de midi était prévu. Le tout, dans une très bonne ambiance.

Nous sommes restés 5 h sur le site, avec snorkeling à volonté (masque, tuba, palme), entrecoupé d’une sortie vers d’autres récifs alentour dans un bateau à fond en verre pour voir d’autres coraux, les plus gros coquillages du monde et éventuellement des requins. Mais ces derniers se sont cachés aujourd’hui.

Nous avons fait une deuxième sortie en eaux plus profondes cette fois, dans un bateau semi submersible. A travers des parois de verre, nous avons vu de plus gros poissons comme des barracudas mais surtout . . . des tortues. Nous en avons vu plusieurs qui nageaient tranquillement. Magique !

Et puis, nous avons passé des heures dans l’eau, à regarder ces immenses jardins de coraux peuplés d’étoiles de mer et de poissons tous plus beaux les uns que les autres.

Juste deux photos avant de vous faire un diaporama::



Nous avons eu un temps exceptionnel pour la saison des pluies. Nous avons rajouté un coup de soleil dans le dos. Il parait que la visibilité était optimale et que, en bordure de récif, là où commencent les eaux profondes, nous avions une visibilité de 20 m !

Depuis le début de notre voyage, nous avons vu tant de belles choses. Nous avons beaucoup de chance et en avons conscience chaque jour.

Cairns, mercredi 15 février

Au réveil, nous avions quelques courbatures car hier, malgré les palmes qui aident beaucoup, nous avons beaucoup nagé. Nous avions aussi à nouveau, un beau coup de soleil dans le dos. Mais nous avions surtout, toutes les images des magnifiques fonds sous-marins dans notre mémoire.

Ce matin, nous avons récupéré notre campervan. Nous remercions encore les participants à notre sondage et donc, au lieu du « Spaceship » orange, nous avons une version verte et violette qui s’appelle « Jucy Crib ».

   

Et nous voilà partis !

C’est très sympa pour rouler. Ça le deviendra peut-être moins lorsqu’il faudra s’installer en mode couchette car c’est quand même pas grand !

Attention, nouveaux panneaux !

   

Nous sommes allés à Kuranda, village situé à une trentaine de km de Cairns, à l’intérieur des terres, au cœur de ce que les australiens appellent la forêt pluvieuse (rainforest). Ici la végétation est impressionnante. Il y a des arbres, des plantes, des fougères immenses. Nous avons fait un tour dans la forêt en suivant une très confortable passerelle en lattes de bois qui permettrait même à une personne en fauteuil roulant de faire ce circuit de 1,6 km jusqu’à une gorge profonde et des cascades.

Ces chutes d’eau sont normalement très impressionnantes durant la saison des pluies. Mais cette année, tout le monde est surpris du temps qu’il fait. Il n’a pas plu depuis des jours et il fait une chaleur d’enfer, même la nuit.

C’est tout à fait  l’extrême contraire de chez vous.

En cette saison, la cascade devrait recouvrir toute la largeur de la façade rocheuse.

Nous avons visité le village avec son marché artisanal.

Les vêtements et . . . sous-vêtements en peau de kangourous ! tout à fait ce qu'il vous faudrait pour supporter votre hiver glaciale. N'hésitez pas à nous les commander ...

Les traditionnels boomerangs :

Les « didjeridus »,  de très longs instruments à vent traditionnels des aborigènes, en bois très finement décorés :

Puis nous sommes retournés sur la côte et sommes partis vers le nord jusqu’à Port Douglas, en suivant une très belle route sinueuse, la forêt à notre gauche et l’Océan Pacifique à notre droite. Parfois la forêt descendait jusque dans la mer et formait des mangroves. Tout au long de la route, il y avait plusieurs belvédères.

Enfin, nous nous sommes installés à la tombée de la nuit, dans notre premier camping, en pleine campagne, dans le village de Mossman à la lisière du grand parc national Daintree.

Il fait chaud, très chaud. A demain pour le récit de notre première nuit qui promet d’être folklo !!!

Mossman, jeudi 16 février

Effectivement, la nuit a été terrible. A 10h du soir, il faisait chaud, si chaud que pour dormir nous avions tout ouvert, les vitres, la fenêtre de toit et même la grande porte latérale. Tant pis pour les éventuels insectes. Mais même comme ça, il n’y avait pas du tout d’air. Les feuilles des arbres étaient totalement immobiles. Et puis, tout à coup, vers minuit, il s’est mis à pleuvoir. Il a fallu tout fermer et là c’était pire, chaleur intense et bruit de la pluie sur la carrosserie. On a passé la nuit à ouvrir et fermer la porte latérale au gré des averses. Positivons un peu : le lit est assez confortable !!!

Ce matin, à nouveau beau temps. Et nous reprenons la route. Ici, au pied des montagnes recouvertes par la forêt tropicale s’étendent des immenses champs de canne à sucre.

Nous avons choisi un itinéraire qui retourne vers le sud en passant par l’arrière- pays, vers les  hauts plateaux d’Atherton (Atherton Tableland) qui sont à 700m d’altitude. On pourra peut-être mieux dormir !

La forêt tropicale alterne avec des paysages vallonnés très verts, des grands champs, des vaches, des lacs volcaniques. Ce ne sont pas des paysages que l’on s’attendait à voir en Australie.

Nous nous installons dans un camping. Les campings sont très bien équipés. En général, il y a une cuisine ouverte avec frigo, bouilloire, micro-onde, four, plaques électriques et barbecue à disposition.  Hier, pour la première fois dans notre voyage, nous sommes allés dans un supermarché avec un caddie pour faire de « vraies courses ». En Australie, nous ne pouvons pas manger au resto tous les jours. C’est financièrement impossible. Le coût de la vie semble identique à celui de la France en ce qui concerne la nourriture. Il y a un frigo dans le campervan et désormais nous allons prévoir nos repas.

Dans l’après-midi, nous avons fait une balade jusqu’au village de Yungaburra, en bordure du lac Tinadoo.

Les villages sont très propres, très soignés au niveau des espaces verts et les commerces sont dans de petites maisons typiques.

   

Il y a toujours le traditionnel pub.

Ici, on voit des arbres majestueux.

   

Sur la route du lac, un arc-en-ciel entier . . . c’est rare de voir ça.

   

Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés dans la forêt tropicale pour voir un arbre très particulier : le Curtain Fig Tree qui a des racines extérieures longues de plus de 15m.

Ici, ce soir, il fait frais. Nous allons bien dormir !

Atherton, vendredi 17 février

Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas. Heureusement !

Nous avons très bien dormi. Il faisait frais et nous avons même eu besoin de nous couvrir. En plus, c’était extrêmement silencieux jusqu’au lever du jour. Là, les oiseaux se sont fait entendre.

Il y en a énormément et certains ont des cris qui nous sont totalement inconnus. Il y a, entre autres, des sortes de perroquets vert jaune bleu au bec rouge.

Il faut quitter les campings avant 10h. Alors nous avons « rangé » notre maison, replié lit, table et chaises et nous voilà prêts à repartir.

Nous avons continué notre itinéraire sur les hauts plateaux.

Dans des villages, nous avons croisé les australiens typiques de notre mémoire, longue barbe rousse et chapeau de cow-boy (des vrais look à la « ZZ Top » pour ceux qui s’en souviennent ! ) 

Par endroit, il y a ces paysages vallonnés qui pourrait ressembler à l‘Auvergne avec en plus au milieu des champs, des arbres gigantesques, certains en hauteur, certains en largeur. C’est vraiment une belle campagne. Ce n’est pas étonnant si le bœuf est bon car les bêtes sont dans des prairies immenses et mangent de la bonne herbe verte toute la journée.

Et puis plus loin, il y a quelques km de forêt tropicale où des panneaux annoncent les animaux qui y vivent et qui sont susceptibles de traverser la route, comme cette zone où vit un marsupial particulier : le « kangourou d’arbre ». Nous avons fait un circuit pédestre pour tenter de l’apercevoir. Sans succès.

Pas de chance avec les animaux sauvages. Nous avons vu plusieurs kangourous, mais écrasés sur la route ! Il nous tarde d’en voir un, en chair et en os, et au mieux de sa forme, gambadant dans la nature mais surtout pas devant nos roues !!!

Les australiens sont très soucieux de la protection de leur environnement et de la faune. D’ailleurs, ils le mettent très bien en valeur au niveau de l’information et de la signalisation, et en facilite l’accès. Dès qu’il y a quelque chose à voir (une cascade, le lieu de vie d’un animal, un point de vue…), il y a un accès pédestre aménagé, en bois ou en goudron. Et il y a toujours à proximité des toilettes toujours super propres avec papier à disposition, évier, savon.

Au fur et à mesure de notre avancée, les paysages ont changé. Il y a d’abord eu des plantations de thé. On pouvait acheter un paquet de thé, enfin plutôt de se servir parce qu’il n’y a personne, et de mettre 4 dollars dans la boîte. Ça s’appelle la confiance !   

   

En retournant vers la côte, il y a eu à nouveau des champs de canne à sucre à perte de vue puis des champs de bananiers.

Plus loin, nous sommes rentrés dans une zone d’habitat du casoar, sorte de gigantesque dindon à cou bleu de 1,80m, coiffé d’une crête osseuse. Ici protection de l’animal oblige, il y avait des signalisations très explicites.

Enfin, nous avons regagné la côte et nous nous sommes installés dans un petit camping au bord de la superbe plage de sable blanc de Mission Beach.

22h, alors que je terminais d’écrire ce carnet assise dans mon fauteuil de camping, Marc m’a dit doucement : « Attention, il y a un serpent à côté de ton pied ! » Sans crier (j’aurais pu, vous me connaissez !!!) j’ai relevé mes jambes.  Effectivement c’était un serpent long et fin qui s’était immobilisé. Marc l’a touché avec un bâton et il s’est faufilé sous la voiture. Nous étions dans des herbes un peu hautes. Il va falloir être très prudent d’une part cette nuit pour aller aux toilettes et dorénavant partout dans ce pays qui regorge d’animaux plus ou moins dangereux. Il y a je ne sais combien de sortes de serpents et d’araignées, les insectes ou autres lézards…

Bon, pas d’affolement non plus.

C’est l’heure d’aller dormir. Il fait chaud mais il y a de l’air qui vient de la mer. De notre couchette, nous voyons le sable, les palmiers et les petites vagues car cet endroit de la plage est éclairé par un projecteur.

Mission Beach, samedi 18 février

A 6h25, nous avons vu le lever du soleil sur la mer par le pare-brise avant, juste en relevant la tête dans le lit. Puis nous nous sommes rendormis.

Avec nos 9h de décalage avec la France, nous nous réveillons sans doute lorsque vous allez vous coucher, ou presque !

C’est sympa de déjeuner en voyant la mer.

Ici, la mer est belle, la plage est magnifique, mais malheureusement on ne peut pas se baigner et c’est ainsi sur une majeure partie de la côte. L’attaque de requin n’est pas un mythe, sans compter le crocodile des mers mangeur d’homme (ce n’est pas une blague) et 2 sortes de méduses dont les piqûres peuvent être mortelles, qui sévissent à cette saison sur les côtes.

La baignade est recommandée sur l’ensemble des côtes australiennes dans des endroits particulièrement surveillés par des « Life Savers » (sauveurs de vie !), sinon c’est à nos risques et périls. Les zones surveillées sont limitées par des flotteurs et des filets anti-méduses ont été installés.

Même en pleine mer, lorsque nous avons plongé sur la Grande Barrière, la zone était limitée et deux personnes surveillaient continuellement les alentours.

C’est pour cela que plusieurs villes, ont construit des installations aquatiques en front de mer, libres d’accès jusqu’à 22h. La mer, c’est le paysage en arrière-plan et souvent il y a vue sur des îles. C’est très sympa et cela donne aux habitants une qualité de vie incroyable.

Nous sommes arrivés  dans la ville de Townsville et comme à Cairns, l’esplanade est géniale. C’est très convivial avec les aires de barbecue, les pelouses, les jeux aquatiques.

   

   

Nous avons roulé environ 300km aujourd’hui à travers des paysages un peu monotone d’immenses champs de canne à sucre alternant avec des forêts d’eucalyptus dans lesquelles on voyait par endroits plein de termitières.

Puis nous sommes arrivés en bord de mer et nous nous sommes installés dans un camping bien sympa. Il y a beaucoup d’oiseaux dont le fameux perroquet dont je vous ai déjà parlé qui est en fait un loriquet arc-en-ciel.

Townsville, dimanche 19 février

Nous avons passé une nuit terrible !!!!!!!!!!!!!!!!

Hier soir, au moment du coucher, nous avons subi une attaque de moustiques !!!!!!!!!!!!!!!!!

Vive le camping !

Comme toutes les nuits à cause de la chaleur, nous avions laissé la fenêtre de toit et la porte latérale ouvertes. Jusqu’à présent, nous n’avions jamais eu d’insectes et là, nous les avons entendus arriver et tourner autour de nous.

Nous avons mis du produit mais rien n’a pu les éloigner et on s’est littéralement fait bouffer en moins de deux !!! Nous avons dû nous résoudre à nous enfermer et là nous nous sommes vengés sur tous ceux qui restaient encore dans l’habitacle. Nous les avons écrabouillés avec bonheur et une certaine facilité car ils étaient tous bien repus, plein de notre sang et n’étaient plus très vifs.  Bien maigre consolation. Ensuite il a fallu supporter la chaleur. Très très mauvaise nuit.

Alors, à la première heure, comme nous voulions encore rester dans cette ville, nous avons cherché une chambre en ville et avons trouvé un charmant petit motel juste en face de la mer, en plein centre.

Comme ça fait du bien le confort !!!

Nous sommes allés faire le marché du dimanche matin. Il y avait des producteurs de fruits ou légumes. Nous avons acheté des ananas que nous avons goûtés depuis : un délice.

Après une bonne sieste, nous avons fait une balade dans « le centre historique » qui ne date que de la fin du XIXème (L’Australie a une histoire très récente) 

Il y a plusieurs bâtiments typiques, surtout des hôtels-pubs qui ont une architecture particulière qui fait un peu penser à la Nouvelle-Orléans.

   

   

Airlie Beach, lundi 20 février

Super nuit dans une chambre bien confortable !

De la baie vitrée nous voyons « Magnetic Island », qui a été nommée ainsi par le fameux capitaine Cook (celui qui découvrit le pays par la côte est en 1770), parce qu’à l’approche de cette île, tous ses instruments se déréglèrent

Toutes ces îles près de la côte, sont parait-il superbes mais nous nous réservons pour les plus paradisiaques de toutes. C’est notre prochaine étape. Nous partons pour 270km, plein sud vers la petite ville de Airlie Beach d’où partent toutes les excursions vers les idylliques îles Whitsundays.

La grande nouvelle de la journée est qu’après s’être apitoyés sur plusieurs cadavres de kangourous rencontrés sur la route, nous avons enfin vu nos premiers spécimens vivants. Je les ai aperçus, côté passager. Nous avons aussitôt fait demi-tour et ils étaient à la même place, stoïques. Nous les avons regardés tout contents et eux nous fixaient aussi, immobiles d’un air de dire : mais qu’est-ce qu’ils veulent, ces deux-là !

   

Pour les deux nuits à venir, nous avons trouvé un petit studio dans la nature près de la ville.

Très, très sympa.

Ici, on peut voir de très beaux oiseaux peu craintifs.

Ceux-là ont le dessous des ailes rouge.

Celui-ci se régale de noix de coco.

Lorsque celui-ci crie, on dirait qu’il est mort de rire.

Nous avons réservé une excursion sur les îles Whitsunday. Nous partons demain matin sur un catamaran à voile.

Airlie Beach, mardi 21 février

Nous sommes partis à 8 h, à bord du très beau catamaran  violet « Camira » pour une croisière à travers l’archipel des Whitsundays, composé de 74 îles.

Le « Camira » au mouillage près de la plage de Whithaven.


   

Sur le bateau, nous avons rencontré Nico et Solen, un jeune couple de strasbourgeois qui terminaient, eux, un périple de 3 mois. C’était agréable de pouvoir échanger en français.

La mer était très calme et le ciel un peu couvert au départ mais dès que le soleil apparaissait, l’eau devenait turquoise.

C'était encore plus sympa lorsqu'ils ont hissé les voiles.

   
   

Nous avons fait un premier arrêt sur la plage de sable blanc de Whitehaven.

   

Mais aujourd’hui, pour aller dans l’eau,  il fallait enfiler des combinaisons noires anti-méduses et ça c’était bien dommage. Par contre, c’était drôle de voir tous les passagers du bateau dans cet accoutrement se baigner et jouer dans l’eau.

Le sable était si incroyablement blanc que je voulais en ramener en souvenir et j’avais rempli une petite bouteille d’eau que je regardais avec émerveillement  avant de regagner le bateau. C’est alors qu’un gars de l’équipage est venu vers moi et m’a dit que c’était totalement illégal de sortir quoi que ce soit des parcs nationaux et que je risquais une amende de 200 dollars à la douane. Et nous savons que les douaniers australiens ne plaisantent pas ! Alors, il a pris ma petite bouteille et l’a vidée. Tant pis, vous ne pourrez pas voir le sable blanc de Whithaven !

Les australiens sont extrêmement respectueux de toutes les règles mais c’est sans doute pour cela qu’ils peuvent disposer de nombreux équipements gratuits qui ne semblent pas du tout être dégradés.

Pendant que nous barbotions dans l’eau cristalline, l’équipage préparait le repas de midi dont le traditionnel barbecue qu’ils appellent Barbie ! Pendant que nous mangions, nous avons repris la mer avec les voiles hissées.

Nous longions les îles, passions entre. Puis nous nous sommes arrêtés pour plonger, à nouveau revêtu de la très seyante combinaison, moulante à souhait ce qui n’était pas pour avantager tout le monde !

La Grande Barrière de Corail est à 1h30 de bateau, au-delà des îles Whitsundays. Pourtant nous avons vu un très beau site de coraux. Par contre, il n’y avait pas autant de poissons et la visibilité était bien moins bonne que lors de notre journée sur la barrière.

Nous sommes retournés sur le bateau et en fin de journée nous cherchions l’ombre. Car malgré la brise maritime, il tape vraiment ce soleil australien. A nouveau un coup de soleil … sur les joues cette fois !

Nous sommes rentrés crevés mais pas lassés de l’eau car avant de retourner vers notre motel, nous sommes allés nous tremper dans le magnifique lagon artificiel d’Airlie Beach, une vraie baignoire. Et ici au moins, pas besoin de combinaison !

   



Rockhampton, mercredi 22 février

Aujourd’hui, nous repartons vers le sud pour une longue étape de 500km sur une route très droite et monotone où les forêts alternent avec d’immenses prairies. On voit beaucoup de vaches et de chevaux mais peu d’hommes. Il n’y a pas d’habitat ou presque pendant des centaines de km.

On voit quelques Jucy et là, nous avons l’impression de faire partie d’un grand club car on se fait des grands signes quand on se croise.  Il faut dire que la voiture verte et violette se repère de loin !

Dès que nous nous arrêtons pour faire une pause, il fait très très chaud. Ici le soleil brûle.

L’Australie qui se trouve à proximité de l’Antarctique, subit directement les conséquences du gigantesque trou de la couche d’ozone situé au-dessus du Pôle Sud. Les rayons du soleil sont beaucoup plus agressifs et dangereux qu’ailleurs. A plusieurs reprises depuis notre arrivée nous avons vu des panneaux d’information et de prévention.

Nous arrivons assez tard dans la ville de Rockhampton, la capitale du bœuf ! Des statues de taureaux grandeur nature accueillent les visiteurs à l’entrée de la ville. Les enseignes des boutiques et des restos portent des enseignes aux sigles de cow-boy. Cela fait penser à certaines régions des Etats-Unis mais c’est une sensation que nous avons souvent depuis notre arrivée dans ce pays.

Nous trouvons une chambre modeste dans un petit hôtel tenu par un australien très accueillant qui nous ouvre sa cuisine pour que nous puissions prendre notre repas du soir. Car malheureusement, les pub-restos ne servent plus de repas après 9h en semaine. Par contre, aucun problème si on veut une ou plusieurs bières ou rhums !

Rockhampton, jeudi 23 février

Ce matin, au petit déjeuner, nous discutons avec Tony, le propriétaire de l’Hôtel. Il nous parle des gigantesques inondations qui ont touché l’état du Queensland l’année dernière et qui ont duré plus de trois semaines. Il nous explique qu’une équipe de télévision française était venue tourner un reportage sur son hôtel car ce lieu était devenu le centre d’information pour tout le quartier. Il nous montre un grand livre de photos sur ces événements dans la région, où l’on voit la hauteur de l’eau devant l’hôtel. Toutes les photos du livre sont impressionnantes.

Le Fitzroy Hotel était devenu le Fitzroy Float-el !

   

   

Nous partons pour la visite du jardin botanique. C’est vrai que la végétation est magnifique mais nous sommes surtout venu ici parce qu’il y a un petit parc animalier dans le jardin avec des koalas. Nous voilà devant le coin des koalas. On nous annonce deux sympathiques frimousses et nous scrutons la végétation pendant plusieurs minutes. Pas de koalas. Nous n’avions pas pensé à lever les yeux et regarder le haut des arbres. Ils ont là, tous les deux, qui dorment dans une position complètement improbable. C’est vraiment mignon !

   

Nous voyons quelques kangourous, des casoars et une quantité d’oiseaux. Un gardien du parc nous fait une imitation du casoar. Ils sont drôles ces australiens, toujours enjoués !

   

Plus loin, sur l’aire de pique-nique, nous avons eu la visite de jolis petits perroquets.

   

Nous avons terminé par un tour du jardin botanique. Les arbres sont vraiment beaux tels ce gigantesque Banyan Fig :

   

Nous ne pouvions pas quitter Rockhampton sans aller manger du bœuf. Alors nous sommes allés dans le lieu le plus typique de la ville, le Great Western Hotel. Bâti en 1862, c’est un des plus vieux pub du l’état du Quennsland.

Mais le Great Western Hotel n’est pas seulement un restaurant. A l’arrière du bâtiment, il y a une grande arène où ont lieu des rodéos tous les vendredis.

 

Nous pouvons suivre des films de ces rodéos sur deux grandes télés dans la salle de resto. Sur les murs, il y a plein de photos d’hier et d’aujourd’hui. Les cow-boy chevauchent de sacrés bêtes.

   

Nous avons goûté le plat traditionnel, le « country beef in cheese gormet pie ». C’est une sorte de ragout de bœuf en croute servi avec des frites ou de la purée. Il y avait une bonne portion, de quoi nourrir un travailleur australien et quand on voit la taille et la carrure de la plupart des hommes ici, on peut dire qu’on était repus !

C’est donc le ventre bien plein que nous avons pris la route pour une étape de 270 km à l’intérieur des terres.

Cette route qui traverse l’Outback est parcourue par des « road train », des camions gigantesques qui ont parfois plusieurs remorques. La longueur maximale peut être de 53 m ! Heureusement que des portions de route infiniment droites permettent de les doubler mais c’est très impressionnant.

   

Et la route défile. Les paysages s’étendent, de plus en plus étendus, de plus en plus désertiques. On voit très très loin. C’est surprenant.

   

Nous arrivons à la nuit tombée dans la ville d’Emerald. Nous nous installons dans un camping bien confortable.

Nous sommes crevés. Les distances entre les villes sont très importantes. Entre les deux, c’est la nature.

Emerald, vendredi 24 février

La ville d’Emerald, comme Rockhampton d’ailleurs, est située sur le tropique du Capricorne.

Nous sommes venus jusqu’à Emerald pour rentrer plus profondément dans les terres, mais ici nous ne sommes qu’aux portes de l’Outback. Il faudrait faire encore des centaines de km pour être au cœur du désert australien.

La région avant Emerald est connue pour son énorme gisement de charbon dont on remplit des trains d’une longueur surprenante. Nous avons croisé un train à l’arrêt sur une voie qui longeait notre route et avons vu à notre compteur que le train faisait plus d’un km de long.

Plus loin c’est la région des champs de coton qui s’étendent à l’infini dans une terre noire et très grasse (nos tongues en ont fait les frais). On dirait une mer brune et blanche. La cueillette va commencer en mars.

Nous n’imaginions pas trouver du coton en Australie. Plus on avance dans notre séjour et plus on se rend compte qu’ici on trouve tout !

Et puis un peu plus loin, à une quarantaine km d’Emerald commence la région des « gem-fields ». A cet endroit la terre cache un trésor de pierres précieuses, de saphirs et d’émeraudes. Les gem-fields produisent 70 pour cent des saphirs du monde. Nous sommes allés loin des grandes exploitations, dans deux petits villages, Sapphire et Rubyvale où des particuliers se sont installés il y a une cinquantaine d’année en espérant faire fortune. En l’espace de quelques km, on se retrouve dans une autre époque, dans un paysage rempli des terrils des petites mines individuelles. Des engins tout rouillés trainent partout. Vu l’état de certains campements, la fortune a été très hypothétique !

   
   

Certains particuliers font visiter leurs mines mais actuellement, en saison des pluies, de nombreux lieux sont fermés. On peut aussi acheter un seau de minerai et s’installer dehors pour laver le gravier en espérant trouver une grosse pierre.  Nous  avons vu un couple très concentré sur la tâche. Ils avaient déjà sélectionné quelques petites pierres qu’il fallait regarder dans le soleil pour voir la transparence.

   

Il y en a des cailloux à scruter dans un seau bien plein !

Alors nous avons renoncé à la fortune pour reprendre la route.

Notre destination suivante devait être les grandes gorges du parc national de Carnavon pas très loin d’ici vers le sud. Mais nous apprenons que la route est coupée car il y a eu de grosses pluies. Cela nous oblige à changer complètement notre itinéraire. Nous devons renoncer au parc et pour aller vers le sud, nous allons prendre une route parallèle à celle des gorges mais nous devons revenir sur nos pas pendant 200km !

Le trajet serait beaucoup trop long pour retourner sur la côte du Pacifique aujourd’hui alors nous faisons une halte en fin de journée dans la petite ville de Biloela, au cœur de l’Australie rurale, après avoir traversé de grands pâturages avec beaucoup de bêtes et des champs de cultures qui s’étendent à l’infini.

Hervey Bay, samedi 25 février

On the road again . . .

Nous avons fait un trajet de 460 km aujourd’hui, traversant de beaux paysages mais malheureusement nous avons eu pas mal de pluie.

Nous sommes à nouveau au bord de la mer dans la ville de Hervey Bay. Nous allons nous poser ici quelques jours.

Comme chaque jour ou presque, nous sommes passés au supermarché. Et oui, nous avons retrouvés ici la corvée des courses. Mais nous commençons à prendre nos petites habitudes en allant toujours dans les magasins de la chaine Woolworths. On y trouve de très bons gâteaux roulés à la confiture (5 dollars le lot de 2) et de savoureux poulets entiers grillés et farcis de purée aux herbes. Ce sera notre repas de ce soir !

Hervey Bay, dimanche 26 février

Il a plu énormément cette nuit et ce matin, averses et éclaircies se succèdent. Alors ce sera une journée repos. Tant mieux, nous en avons bien besoin et en plus nous sommes super bien installés dans un petit motel tenu par Jenny, une adorable petite bonne femme de 1m30. Ce n’est pas simplement une chambre mais un petit appart avec cuisine et petit salon, vieillot mais très confortable pour un prix très raisonnable.

   

En fin de journée, la pluie s’est arrêtée. Nous allons faire une balade sur la longue plage bordée de pins maritimes tropicaux dans lesquels il y a des centaines de loriquets arc-en-ciel qui piaillent et qui nous survolent à toute vitesse. C’est incroyable. Il y a aussi plein d’autres sortes d’oiseaux.

   

Depuis notre arrivée en Australie, nous sommes étonnés d’une part, par la quantité d’oiseaux et d’autre part, par le fait qu’ils soient aussi peu craintifs des humains. De la même façon, nous étions étonnés en Asie qu’il y ait aussi peu d’oiseaux et nous ne l’expliquons pas d’ailleurs. Il y avait la végétation, souvent de l’eau et pourtant …

Ici, on croise aussi d’autres bestioles !

Par exemple, celui-ci, en descendant de voiture, sur un parking.

La ville d’Hervey Bay est l’un des départ pour Frazer Island, l’île de sable la plus grande du monde, sur laquelle il y a des lacs d’eau douce d’une couleur apparemment extraordinaire. Mais toutes les excursions coûtent très cher. Nous hésitons car la météo n’est pas favorable pour les deux jours à venir et nous ne voulons pas risquer d’engager autant d’argent et de voir ces paysages sous la pluie. Alors nous décidons de partir demain plus au sud et d’aviser selon le temps.

Noosa, lundi 27 février

Nous quittons Hervey Bay et ses traditionnelles maisons du Queensland. Elles sont construites en bois et en tôle, surélevées pour la ventilation et aussi pour les inondations. Mais ce qui les caractérise, ce sont les toits en tôle ondulée et les  ferronneries qui bordent les toits ou les balcons des vérandas.

   

Sur la route, on ne peut pas oublier les animaux

Nous arrivons à Noosa. A cet endroit, plusieurs larges  rivières se jettent dans l’océan.

A partir de Noosa et maintenant en continuant vers le sud, les côtes ne sont plus protégées par des baies ou des îles. Il y a beaucoup de vagues et c’est ici que commence le paradis des surfeurs.

   

Noosa est une station balnéaire très huppée. Les hébergements sont très chers (même en camping !). Les tarifs pour les excursions sur Frazer Island sont vraiment élevés et nous renonçons.

Demain, nous rejoindrons une très grande ville, Brisbane. Nous n’avons pas vu de grandes villes depuis Kuala Lumpur

Brisbane, mardi 28 février

Deux petites heures de route et nous arrivons à Brisbane. Nous nous installons dans un Bed and Breakfast près du centre. Ça fait drôle de passer de la campagne, des étendues désertiques à une ville de 2 millions d’habitants avec des  gratte-ciel.

C’est parti pour une première balade.

Du béton mais aussi beaucoup d’espaces verts

   

   

Des lycéennes dans leur uniforme scolaire

Ne ferait-il pas fureur en France !

Il y en a aussi en version bleue, mais personnellement je préfère le vert pomme ! et le chapeau !

Brisbane, mercredi 29 février

Mauvais plan pour commencer cette journée !

Nous avions réservé une chambre avec une place de parking dans un autre Bed and Breakfast à cinq minutes à pied du centre. Mais à notre arrivée, la chambre est encore disponible mais pas la place de parking. A raison de 6 dollars l’heure de parking dans les alentours, on ne peut pas rester ici. C’est vraiment dommage car le prix était très correct c’était surtout très bien placé. Après avoir longtemps tourné, nous ne trouvons rien d’autre d’abordable près de la City, le quartier central.

Nous décidons de visiter la ville puis de la quitter plus tard pour aller se loger à l’extérieur.

Nous allons au « South Bank Parklands ». Ce lieu était initialement le site de l’exposition universelle de 1988. Il a été réaménagé en un vaste parc paysagé au bord de la Bribane River, alliant lieux de détente, lagon artificiel bordé d’une plage de sable blanc, attractions, centre culturels, cafés, restos… C’est vraiment un lieu super sympa. Il avait d’ailleurs été élu « meilleur projet public mondial » en 2004.

   

   

Il est 11 h du matin et il y a déjà plein de monde surtout dans le coin réservé aux enfants.

   

Il y a aussi les traditionnels barbecues publics.

Il y a plein de statues dans le parc.

Ici Confucius dont Marc pense avoir largement atteint la sagesse.

On croise encore de drôles de bêbêtes. Même plus peur !

Puis nous reprenons le véhicule pour sillonner quelques quartiers de la ville. Les vieux bâtiments se reflètent dans les façades de verre des buildings. Il y a beaucoup de végétation et toujours des arbres magnifiques.

Nous repartons pour notre destination suivante, dans les terres, à 1h30 seulement de Brisbane. Nous arrivons à Toowoomba, à 800m d’altitude. Nous trouvons un camping très confortable. Nous n’avons jamais été aussi bien installés. Nous avons pu choisir un emplacement ombragé (sous un avocadier) juste en bordure de l’aire de barbecue avec une cuisine super équipée (bouilloire, micro-onde, grille-pain…) avec une belle piscine avec spa à 20 m. Il y a un jardin d’herbes aromatiques à côté des barbecues. Ce soir, grillades au programme !

   

Toowoomba, jeudi 1er mars

Nous avons trouvé l’endroit pour nous reposer. C’est peut être difficile à croire mais nous sommes fatigués !

La nuit, il fait frais. Nous avons utilisé une petite couette pour la première fois, et nous avons très bien dormi.

Aujourd’hui, nous avons lu, nous avons profité de la piscine puis fait quelques courses pour le barbecue de ce soir.

Ce camping est vraiment agréable, beaucoup de verdure, des pelouses bien épaisses, des fleurs, des arbres, le tout très bien entretenu et puis encore le spectacle des oiseaux, toujours très près.

Le couple de gérants du camping est très sympa et attentionné. Tout à l’heure, le monsieur est venu nous chercher pour nous montrer un couple d’oiseaux de la famille des hiboux, qui dormaient sur une branche. Il a l’œil averti pour les repérer car ils se confondent vraiment avec l’écorce.

Il nous a dit que c’était très rare de les voir car ils se cachent en journée pour dormir et nous a expliqué tout un tas d’autres choses que nous n’avons absolument pas comprises car il a un accent d’enfer.

Globalement depuis le début, nous avons beaucoup de mal à comprendre ce que les gens disent. Lorsque nous précisons que nous sommes français et que c’est difficile, ils nous rassurent toujours en disant qu’il n’y a aucun problème et que de toute façon, nous comprenons bien mieux qu’eux ne comprennent le français ! Ils font alors toujours des efforts pour réduire leur débit mais ils gardent une prononciation et des expressions spécifiques. D’ailleurs, ils revendiquent de parler australien et non pas anglais !

Mais les australiens sont sympas, décontractés, jovials, accueillants. La devise nationale pourrait être « no worries » (pas d’inquiétude) qu’on entend à longueur de journée. Dès que l’on croise quelqu’un, on a droit à d’un ton enjoué « Gday » (bonne journée) ou « Hi, how are you today ! »  qui n’attend même pas de réponse d’ailleurs.  Sauf que, pour dire « today », on a l’habitude d’entendre « toudeille » et là c’est « todaille ». Il en est ainsi pour tous les mots.

Beaucoup d’hommes portent des chapeaux et dans les campagnes la mode est la barbichette un peu longue.

Les tenues de travail sont adaptées à la chaleur. Les chauffeurs de bus, par exemple sont souvent en chemise et short bleus avec des chaussettes blanches remontées jusqu’aux genoux. Ça fait très « anglais sous les tropiques » !

Dans les supermarchés, les jeunes enfants courent souvent pieds nus (ça plairait à quelqu’un qui se reconnaîtra !)

Ici il y a peu de personnes petites et chétives par contre il y a énormément de personnes grosses, voire obèses.

Toowoomba, vendredi 2 mars

Journée bien cool encore aujourd’hui.

Nous nous sommes forcés en fin de journée à aller faire un tour dans la campagne environnante.

Nous avons fait un arrêt à « picnic point », grand parc aménagé d’où on a un très beau point de vue sur les étendues de terre en contrebas.

   

Mais « Picnic Point » est orienté vers l’est. Alors nous partons dans la campagne, vers l’ouest, pour voir le coucher du soleil. Nous trouvons un beau point de vue, en haut d’une petite colline.

   

Nimbin, samedi 3 mars

Le camping s’est bien rempli hier soir. Les citadins doivent venir passer leur week-end dans la verdure en altitude. Malheureusement, le temps a changé. Le vent s’est mis à souffler et il faisait bien frais cette nuit.

Ce matin, il y a une petite bruine au moment où nous quittons ce lieu que nous avons bien apprécié et où nous nous sommes bien reposés.

Nous partons pour une nouvelle étape vers le sud. Nous avons encore traversé de grands paysages de nature, des forêts, des collines verdoyantes, des grands pâturages avec chevaux, vaches, moutons.

Malheureusement il pleut et les nuages sont très bas.

   

Les villages sont distants les uns des autres et parfois des tonneaux ou des pots à lait en guise de boîtes aux lettres, au bord de la route indiquent qu’une maison doit être au bout du chemin.

   


Et puis, au milieu de nulle part, en bord de route, il y a une remorque remplie de pots de légumes et de confitures. On peut se servir et mettre l’argent dans la boîte «honesty box ». C’est cool !

Nous voyons le panneau qui indique que nous changeons d’état. Nous quittons le Queensland et entrons dans le New South Wales.

Nous passons dans la petite ville de Nimbin, la « capitale alternative » de l’Australie. Située au cœur d’un parc national, elle a accueilli la communauté hippie dans les années soixante et elle a dû s’y plaire car elle y est restée ! L’ambiance n’a pas changé depuis cette époque. Il y a des maisons colorées, des façades décorées, un musée, des galeries et des boutiques très hippies écolos !  Chaque année, en mai, la ville organise son « mardigrass » pour célébrer ses « herbes » ! Elle se veut très engagée sur les sujets de société, santé, éducation… et c’est un lieu important de la culture aborigène.

C’est rigolo mais un peu trop caricatural, trop de vieux babas !

   
   

A la sortie de la ville, il y a le stade de « bowlo » un jeu de boules qui ressemble à la longue. Nous avons pu faire le tour de la ville en profitant d’une éclaircie mais il pleut à nouveau, ce qui ne perturbe pas du tout les joueurs.

   

En cherchant un camping, nous trouvons une charmante maison d’hôtes, en pleine nature. Et nous nous laissons tenter car le temps ne s’améliore pas du tout.

   

Nous ne regretterons pas ce choix car de 17h à tard dans la nuit, il n’a pas cessé de pleuvoir et parfois très fort. Nous aurions été bien mal, coincés dans notre campervan ! Ici, nous nous sentons très bien.

Coffs Harbour, dimanche 4 mars

Ce matin, grand ciel bleu. La nature alentour est magnifique. Nous reprenons la route vers le sud et vers la côte.  Nous arrivons à Coffs Harbour, petite ville balnéaire à l’ambiance familiale. Nous nous installons dans un très beau camping situé à 100m de la mer. La plage est très belle, encore sauvage. On a vue sur des îles couvertes de végétation.

   
   

Coffs Harbour, lundi 5 mars

Hier soir, nous nous sommes rendu compte qu’en changeant d’état, nous avions aussi changé de fuseau horaire. Nous avons désormais 10 h de décalage avec la France.

Ce matin, nous profitons de la très belle piscine du camping.

   

Dans l’après-midi, nous allons visiter le jardin botanique.

En bordure, il y a le cimetière, sous les grands arbres.

Ce jardin, qui est en fait un grand parc, présente les différents types de végétation que l’on peut trouver. Ici la mangrove, très humide avec un lac derrière et un observatoire pour les oiseaux aquatiques.

   

Ici, la forêt pluvieuse et ses arbres immenses.

   

                                                                                                                                                    Celui-ci, on dirait qu’il nous regarde !

Pendant la balade, le ciel s’est assombri et nous accélérons le pas pour rejoindre la voiture. Nous terminons sous une petite bruine. Lorsque nous arrivons au camping, il pleut et le vent souffle très fort. Et il en sera ainsi jusque tard dans la nuit. Heureusement, il y a une immense cuisine fermée au camping où nous passerons notre soirée avec tous les campeurs comme nous. On peut brancher les ordis, il y a une télé…

La nuit sera fraîche …

Port Macquarie, mardi 6 mars

Ce matin, on remballe à nouveau !

Nous suivons la côte vers le sud pour une étape de 200 km. Nous faisons un petit détour par Bellingen, une petite ville au milieu d’un parc national avec ses maisons et commerces traditionnels.

   

Il pleut lorsque nous arrivons à Port Macquarie et nous trouvons une chambre bon marché dans un motel. Alors que nous sommes installés sur le balcon, nous apercevons une tête de kangourou dans un trou de verdure. Nous montons à l’étage et là nous voyons un groupe de huit kangourous couchés dans l’herbe d’un pré. Nous restons un bon moment à les regarder mais ils bougent très peu.

Nous constaterons ensuite que cet endroit est un grand jardin qui entoure une église et qu’il y a des maisons tout autour. Nous ne pensions pas que l’on pouvait en voir si près de la ville.

Le temps s’améliore. Le soleil perce par moment mais l’air reste frais.

Nous allons visiter l’hôpital des koalas de Port Macquarie. Il y a beaucoup de koalas dans la région. Ce lieu accueille des koalas blessés, malades ou orphelins. On peut voir ceux qui sont remis dans des enclos à l’extérieur avant d’être si possible rendus à la vie sauvage.

On les voit de très près. Comme souvent chez les animaux, les petits sont les plus mignons. On dirait vraiment des peluches vivantes. Il y a ceux qui dorment et puis ceux qui mangent . . . et qui se rendorment aussitôt !!!

J’ai beaucoup de mal à sélectionner des photos car il y en a plein (nous ferons un diaporama)

Les koalas dorment environ 19 h par jour !

   

Ils vivent toujours dans des forêts d’eucalyptus et se nourrissent de leurs feuilles.

   

L’endroit est très tranquille, peu connu. Il n’y a aucune publicité autour de cet hôpital. Nous en avons eu connaissance par hasard, en lisant un carnet de voyage. Et c’était vraiment super !

Ensuite, nous sommes allés voir la côte, très belle aussi à cet endroit-là.

   

En bordure de la ville, il y a une longue esplanade, bordée de rochers que chacun a pu peindre depuis quelques années. Il y a donc des styles bien différents mais le tout donne un rendu très artistique et coloré.

  
   
   

Anna Bay, mercredi 7 mars

Petit à petit, nous nous rapprochons de Sydney. Nous allons passer une dernière nuit sur la côte au niveau de Port Stephens formée par deux sortes de longues péninsules qui se font face. Donc entre les deux, les eaux sont très calmes, on dirait un lac et il y a une succession de villages au bord des baies.

Nous nous sommes arrêtés sur une plage de sable blanc pour manger un petit dessert (il ne faut pas se laisser aller et après 6 mois d’Asie sans pâtisserie, ça fait du bien !), donc nous en étions au dessert lorsque deux dauphins sont passés à trente mètres à peine, sortant de l’eau chacun à leur tour ! Nous avons remonté la plage un moment en les suivant jusqu’à ce qu’on les perde de vue. C’est génial quand même !

Ils sont apparus pour la première fois au niveau de la balise jaune. Très près !

Plus tard, nous apprendrons qu’un groupe de 70 dauphins vit dans les eaux de Port Stephens et qu’en octobre et novembre, on peut aussi voir des baleines au large, qui migrent vers le nord.

Un peu plus tard, alors que nous visitions un camping, nous avons eu la visite d’un kangourou dans le grand champ réservés aux tentes.

Très très près aussi !

Le temps est bien couvert et il fait très frais. Nous nous installons au camping de Anna Bay qui est juste en bordure d’océan. Un petit sentier nous y conduit en trois minutes. On retrouve ici de belles vagues, donc quelques surfeurs. Mais c’est la première fois que nous voyons des dunes de sable. Il y a aussi un bel arc-en-ciel.

   

Nous sommes venus jusqu’à Anna Bay pour voir son gigantesques site de dunes. Nous irons demain en espérant avoir le soleil.

Car plus nous allons vers le sud et plus il fait frais et pluvieux par intermittences . . .

Katoomba, jeudi 8  mars

Endormis tôt . . . réveillés tôt.

Nous partons sur le site du « Worimi Conservation Lands ». C’est un ensemble de dunes, dont les plus hautes atteignent 40m, sur une surface de 1 km de large sur 32 km de long. C’est la plus importante masse de sable de tout sur l’hémisphère sud.

   

A 10 h nous sommes en haut des dunes. C’est superbe !!!

Par endroit, on se croirait dans le désert. Il manque juste un peu de chaleur pour apprécier pleinement car il souffle un vent glacial.

   
   

Nous quittons la côte pour aller dans la région des « Blue Montains » dans l’arrière-pays, à l’ouest de Sydney à plus de 800m d’altitude. C’est l’un des rares endroits d’Australie, où il y a quatre saisons. Et en ce moment c’est plutôt l’automne. Il fait carrément froid aujourd’hui et il pleut par moment. C’est dommage car les paysages ont l’air magnifique lorsque nous arrivons à Katoomba.

Nous délaissons le camping pour une douillette maison d’hôtes et j’écris ce carnet dans un salon confortable au coin du feu (à gaz . . . mais très bien imité). Il parait que les australiens adorent venir à Katoomba pour se mettre au coin du feu dans les auberges.

Katoomba, vendredi 9  mars

Beaucoup de chance avec le temps aujourd’hui. Le soleil est là, il y a encore un peu de vent mais c’est très raisonnable.

Les « Montagnes Bleues » en fait, ne sont pas vraiment des montagnes. C’est une chaine de gorges profondes, de canyons, de falaises et de vallées tapissées de forêts très denses. Leur nom vient de la vapeur flottant au-dessus des forêts et provoquée par l’huile volatile des eucalyptus. Il y a là, les centaines d’espèces différentes d’eucalyptus, le bonheur des koalas.

Nous prenons la route touristique d’une trentaine de km vers l’ouest. Tout le long, on peut s’arrêter pour emprunter un sentier, plus ou moins long, qui nous emmène à un point de vue souvent installé à ras des falaises (limite vertigineux par endroit !)

C’est impressionnant et les paysages sont carrément GRANDIOSES !

Nous avons vu une dizaine de points de vue et nous en avons pris plein les yeux. C’est vrai qu’il y a une sorte dd halo bleu au-dessus des forêts, qui apparait encore plus sur nos photos.

Voici les plus beaux de la journée !

La formation rocheuse des « Three Sisters », dont le nom vient d’une légende aborigène.

   

        Vue de Echo Point, à Katoomba.

   

        Vues de Cahills  Lookout, à Katoomba.

   
   

A Govetts Leap, près deBlackheath, la plus haute chute d’eau d’Australie se jette dans la Glose Valley, un Canyon immense et magnifique.

Nous sommes allés jusqu’à Mount Victoria, le village le plus haut des « Blue Mountains » (1 111m) puis sommes revenus dans notre maison d’hôtes bien douillette.

C’est une immense maison. Il y a 5 chambres à l’étage, 2 au rez de chaussée, 2 salons très confortables avec « feu de cheminée », des vieux planchers, de vieux meubles, des gravures et photographies anciennes. Une ambiance très feutrée. On se croirait à une autre époque.

Encore un beau spécimen, vu de la fenêtre de notre chambre. On ne se lasse pas des oiseaux.

Il y a très peu de chiens et de chats en Australie. Ils sont interdits dans tous les lieux publics, esplanades, parcs et jardins, plages, dans presque tous les campings et bien sûr, sur les sentiers des parcs nationaux. Tout est fait pour la préservation et le confort des animaux sauvages et c’est sans doute ce qui nous permet de les voir autant et très près, au quotidien.

Dural, samedi 10  mars

Nous quittons Katoomba et allons terminer le circuit des Blue Mountains par la route du Nord. Les paysages sont moins rocheux mais tout aussi impressionnant au niveau de l’étendue.

   

C’est l’automne au jardin botanique de Mount Tomah.

Plus loin, nous arrivons dans une région de collines. Il y a plein de plantations de pommes. Comme c’est l’automne (et oui, c’est surprenant !), nous sommes pile dans la saison. Nous nous arrêtons pour acheter des fruits et l’endroit a l’air d’être réputé pour ses « apple-pie ». Il y a plein de locaux qui viennent chercher le fameux gâteau aux pommes, tout juste sorti du four. Ça sent drôlement bon là-dedans et bien sûr, on se laisse tenter par la spécialité locale !

Très bons cet "apple-pie", nous ne sommes toujours pas rassasiés de nourritures sucrées !

En route, nous visitons la ville de Windsor, appartenant au « patrimoine historique ».  Mais ici, les plus vieux bâtiments datent de 1823. Rien à voir avec l’histoire de notre vieille Europe !!!

En prenant à nouveau la direction de Sydney, nous nous arrêtons dans la région des « Sydney Hills », des collines très verdoyantes, des petits lacs, beaucoup de chevaux. Nous ne sommes plus qu’à cinquante km de Sydney. Nous allons passer ici nos dernières nuits en camping. Nous devons rendre le Jucy mardi. Ensuite nous aurons trois jours pour visiter Sydney.

Nous prendrons l’avion vendredi, direction . . . La Roche de Glun !!!

En effet et paradoxalement, c’est beaucoup moins cher de passer par l’Europe pour relier l’Australie à l’Amérique du Sud. Alors pourquoi se priver d’un petit passage à la maison avant de repartir le vendredi suivant pour le Pérou !

Dural, dimanche 11  mars

C’est dimanche et c’est grand REPOS aujourd’hui !!! Nous avons déjeuné entourés de Loriquets arc-en-ciel qui  espèrent des miettes. C'est vraiment cool !!!

Dural, lundi 12  mars

Aujourd’hui, dernière balade dans le Jucy. Nous prenons une route touristique qui part de Dural et qui nous emmène de collines en collines  jusqu’à Berowra Waters.

Ici il faut faire attention aux kangourous, mais pas que . . .

C’est un village au bord d’une large rivière qui rejoint l’océan à une trentaine de km à l’ouest. Alors ici, il y a un petit port où les gens du coin ont un bateau. Ils vivent en pleine campagne et peuvent accéder à la mer facilement.

La route s’arrête là et un petit ferry permet de traverser la rivière pour continuer la boucle touristique. C’est rigolo !

Au programme de cette fin de journée, nettoyage du véhicule et un dernier morceau de bœuf au barbecue.

Dernière nuit dans notre campervan. Après 28 jours de bons et loyaux services, il va nous manquer. Nous avons bien apprécié le room-service !!!!

   

Sydney, mardi 13 mars

Nous avons rendu notre Jucy Crib à midi.

Nous avons largement dépassé les 3000 km initialement prévus pour notre périple australien.

Nous avons fait exactement 5269 km avec notre voiture verte et violette !!!

Nous devons reprendre le rythme des transports en commun et surtout de la marche à pied.

Nous sommes installés dans un hôtel pour voyageurs « sacs à dos » (backpackers), dans une chambre modeste, mais c’est la seule façon de se loger à un prix raisonnable à Sydney. Cet hôtel a l’avantage d’être très bien situé, il très central par rapport aux différents sites touristiques.

Nous avons déjà bien crapahuté  aujourd’hui dans les rues de Sydney.

L’ambiance est très sympa. Il y a de très grands parcs que les gens fréquentent beaucoup ce qui donne une impression de vacances. Nous sommes allés jusqu’au monument emblématique de la ville, l’Opéra, aux toits en forme de voiles de bateau. C’est vrai qu’il est très original mais nous nous attendions à un bâtiment plus grand.

C’est dans cette baie, au-dessus du Harbour Bridge et de l’Opéra, qu’ont lieu les grands feux d’artifices du jour de l’an, dont on voit les images à la télé, Sydney étant la première grande ville à entrer dans une nouvelle année.

   

Vue sur Circular Bay

Harbour Bridge

Petite rubrique historique . . .

Le capitaine Cook, encore lui, découvre la baie de Sydney en 1770.

C’est sur Circular Bay que débarque en 1788, le premier contingent de bagnards anglais, après une traversée de neuf mois. A cette époque, l’Angleterre a décidé de coloniser l’Australie mais aussi d’en faire une nouvelle terre d’exil pour ses prisonniers. Il y aura des déportations jusqu’en 1840. Deux tiers de ces condamnés viennent d’Angleterre, un tiers d’Irlande et quelques-uns d’Ecosse. Deux tiers sont protestants, un tiers catholiques. Jusque dans les années 1820, les bagnards et leurs descendants dominent par le nombre, puis arrivent d’autres colons agricoles et plus tard, après la découverte de filons, tous les colons chercheurs d’or.

Sydney, mercredi 14 mars

Nous avons marché des kilomètres aujourd’hui !!!

Nous avons commencé par le quartier de Darling Harbour, des hectares de parcs aménagés, de terrains de sport de boutiques et une multitude de bars et restaurants.

Puis nous sommes allés à l’aquarium, qui possède une très grande collection de requins et de raies géantes qui nous frôlent lorsque nous passons dans des tunnels de verre. C’est impressionnant. Nous sommes bien contents de ne pas être tombés face à face avec ces bestioles lorsque nous avons plongé !


   


   


   



Il y a plein d’autres beaux spécimens dont ce crabe araignée.

L’hippocampe dragon

   

Il y a une très belle partie qui représente la Grande Barrière de Corail et qui nous a rappelé de très bons souvenirs.

Très belle visite à l’aquarium de Sydney

Ensuite, nous avons appris quelque chose : les ibis blancs et les mouettes aiment les frites de Mac Do !!!

Plus tard, nous avons traversé Hyde Park.

Il y a là une statue du fameux Capitaine Cook.

Et ça papote sous les grands arbres !

Nous avons rejoint Circular Bay mais sur l’autre versant, vers le quartier du Rocks, d’où on a une très belle vue sur l’Opéra et sur le pont Harbour.

Nous avons fait un très très très grand tour et nous arrivons à l’hôtel épuisés.

En soirée, nous sommes allés manger au pub des 3 singes, qui a été notre cantine de Sydney avec sa carte de plats très copieux, bons et …pas chers. Une très bonne adresse avec une ambiance sympa et la bière qui coule à flot.

Dommage que nous ne soyons pas là samedi car c’est la Saint Patrick et tous les pubs irlandais annoncent des super soirées.

Sydney, jeudi 15 mars

Nous nous réveillons avec les jambes en coton ce matin.

C’est notre dernier jour en Australie. Nous allons nous préserver un peu aujourd’hui car un trajet de plus de 30h nous attend pour regagner la France.

Nous faisons une dernière grande balade dans l’immense jardin botanique.

Sydney est une belle ville avec une bonne ambiance mais nous gardons tout de même une préférence pour New-York.

Nous ressortons en soirée pour profiter de l’animation de Sydney by night, d’abord dans le quartier de Darling Harbour et enfin au Pub des 3 singes où il y a un concert live à partir de 22 h.

   

Sydney, vendredi 16 mars

Notre périple australien se termine. Nous ne regrettons pas du tout d’avoir choisi l’option campervan car c’était vraiment une bonne formule qui nous a offert beaucoup de liberté dans notre parcours.

Nous avons beaucoup apprécié ce séjour, l’accueil des australiens, l’omniprésence des animaux et garderons en mémoire les incroyables paysages terrestres et . . . sous-marins, la Grande Barrière de Corail restant l’un de nos meilleurs souvenirs.

Rendez-vous dans une semaine en Amérique du Sud sur le Carnet n°4 !


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